25/09/2010
Les Occidentaux se sont opposés au projet, s'inquiétant de son impact éventuel sur la récente reprise des pourparlers de paix au Proche-Orient.
Les pays arabes ont essuyé un échec hier à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), leur résolution demandant à Israël de signer le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) ayant été rejetée. Une majorité de 51 pays sur les 151 États membres réunis à Vienne, entraînés par les États-Unis et leurs alliés européens, ont voté contre la résolution présentée par le groupe des 22 pays arabes de l'agence. Le texte a eu la faveur de 46 pays et 23 se sont abstenus. Le vote intervenait au dernier jour de l'assemblée générale annuelle au siège de l'agence.
Comme l'an dernier, les pays arabes voulaient de nouveau faire adopter une résolution non contraignante et purement symbolique, appelant Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient, à signer le TNP. Les Occidentaux se sont opposés à cette résolution dès le départ des discussions en assemblée générale, s'inquiétant de son impact éventuel sur la récente reprise des pourparlers de paix au Proche-Orient. Ils ont également argué que cela pourrait mettre en péril la tenue d'une conférence prévue en 2012 pour un Proche-Orient dénucléarisé. Washington avait même dépêché le principal conseiller sur les Affaires nucléaires du président Obama, Gary Samore, à Vienne lors de la réunion du conseil des gouverneurs de l'agence pour tenter de persuader les pays arabes d'abandonner l'idée de cette résolution qui pourrait nuire à la reprise des discussions entre Israéliens et Palestiniens.
Comme l'an dernier, les pays arabes voulaient de nouveau faire adopter une résolution non contraignante et purement symbolique, appelant Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient, à signer le TNP. Les Occidentaux se sont opposés à cette résolution dès le départ des discussions en assemblée générale, s'inquiétant de son impact éventuel sur la récente reprise des pourparlers de paix au Proche-Orient. Ils ont également argué que cela pourrait mettre en péril la tenue d'une conférence prévue en 2012 pour un Proche-Orient dénucléarisé. Washington avait même dépêché le principal conseiller sur les Affaires nucléaires du président Obama, Gary Samore, à Vienne lors de la réunion du conseil des gouverneurs de l'agence pour tenter de persuader les pays arabes d'abandonner l'idée de cette résolution qui pourrait nuire à la reprise des discussions entre Israéliens et Palestiniens.
Peu avant le vote hier, l'ambassadeur d'Israël, Ehud Azoulay, avait mis les États membres en garde : « L'adoption de cette résolution portera un coup fatal à tout espoir d'efforts de coopération à venir en vue d'une amélioration de la sécurité régionale au Proche-Orient. » En 2009, les nations arabes avaient réussi à faire adopter d'une courte majorité une première résolution, non contraignante, demandant à Israël de signer le TNP. Le vote du nouveau texte cette année, qui isolait Israël, a donné lieu à des échanges virulents entre représentants de l'État hébreu et promoteurs arabes de la nouvelle résolution.
Pour l'ambassadeur américain auprès de l'AIEA, Glyn Davies, « il n'y a ni gagnants ni perdants » dans ce vote. « Ce qui est important, c'est que cela préserve une chance de se diriger au final vers un Proche-Orient libre d'armes de destruction massive une fois que l'on y aura instauré la paix », a-t-il ajouté. Ce vote « envoie un signal positif au processus de paix et lui permet d'aller de l'avant », a encore souligné M. Davies. À l'opposé, l'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Ali Ashgar Soltanieh, a accusé Washington et ses alliés de « mettre le TNP en danger ». Israël et ses alliés « ont polarisé les États membres. Plutôt que de dissiper les tensions, ils ont créé des tensions, ils ont créé la confrontation », a-t-il lancé.
Par ailleurs, l'ambassadeur israélien Ehud Azoulay a réaffirmé hier que l'Iran et la Syrie, contrairement à Israël, « représentent la plus grande menace pour la paix et la sécurité au Proche-Orient et au-delà ».
Pour l'ambassadeur américain auprès de l'AIEA, Glyn Davies, « il n'y a ni gagnants ni perdants » dans ce vote. « Ce qui est important, c'est que cela préserve une chance de se diriger au final vers un Proche-Orient libre d'armes de destruction massive une fois que l'on y aura instauré la paix », a-t-il ajouté. Ce vote « envoie un signal positif au processus de paix et lui permet d'aller de l'avant », a encore souligné M. Davies. À l'opposé, l'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Ali Ashgar Soltanieh, a accusé Washington et ses alliés de « mettre le TNP en danger ». Israël et ses alliés « ont polarisé les États membres. Plutôt que de dissiper les tensions, ils ont créé des tensions, ils ont créé la confrontation », a-t-il lancé.
Par ailleurs, l'ambassadeur israélien Ehud Azoulay a réaffirmé hier que l'Iran et la Syrie, contrairement à Israël, « représentent la plus grande menace pour la paix et la sécurité au Proche-Orient et au-delà ».