10/04/2010
Gaza
La seule centrale électrique de la bande de Gaza « a totalement cessé de fonctionner ce matin en raison d'une pénurie de carburants provoquée par le blocus israélien », a accusé le directeur adjoint de la Compagnie d'électricité de Gaza, Kanaan Obeid. L'enclave palestinienne est soumise à un strict embargo d'Israël depuis que le Hamas en a pris le contrôle, en 2007, à la faveur d'un coup de force contre le Fateh du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Le fioul nécessaire au fonctionnement de la centrale de Gaza est transporté via le terminal routier israélien de Nahal Oz.
Israël affirme de son côté que la fermeture de la centrale électrique a été provoquée par des rivalités interpalestiniennes, l'Autorité palestinienne basée à Ramallah (Cisjordanie) refusant de payer les achats de fioul. La Commission européenne, qui jusqu'en novembre dernier finançait les achats de carburants pour la centrale dans le cadre d'un programme d'aide, en a confié depuis la responsabilité à l'Autorité palestinienne. Selon l'armée israélienne, cette dernière a arrêté ces derniers jours d'acheter du fioul car le Hamas n'aurait pas réglé sa quote-part à l'Autorité palestinienne. « Il n'y a aucune implication israélienne dans cette affaire. S'ils (les Palestiniens) achètent du fioul, nous le laisserons transiter comme nous le faisons d'habitude quotidiennement », a assuré Guy Inbar, porte-parole du Cogat, l'organisme militaire israélien responsable du dossier.
Israël fournit environ 70 % de l'électricité consommée dans la bande de Gaza, l'Égypte 5 %, et le reste est habituellement produit par l'unique centrale de la région. Selon le Bureau de coordination de l'ONU pour les questions humanitaires, la pénurie de courant affecte des services publics essentiels tels que l'approvisionnement en eau, la voirie ou l'assistance médicale. Ce n'est pas la première fois que la centrale de Gaza est contrainte de cesser ses activités faute de livraisons de carburants.
Israël affirme de son côté que la fermeture de la centrale électrique a été provoquée par des rivalités interpalestiniennes, l'Autorité palestinienne basée à Ramallah (Cisjordanie) refusant de payer les achats de fioul. La Commission européenne, qui jusqu'en novembre dernier finançait les achats de carburants pour la centrale dans le cadre d'un programme d'aide, en a confié depuis la responsabilité à l'Autorité palestinienne. Selon l'armée israélienne, cette dernière a arrêté ces derniers jours d'acheter du fioul car le Hamas n'aurait pas réglé sa quote-part à l'Autorité palestinienne. « Il n'y a aucune implication israélienne dans cette affaire. S'ils (les Palestiniens) achètent du fioul, nous le laisserons transiter comme nous le faisons d'habitude quotidiennement », a assuré Guy Inbar, porte-parole du Cogat, l'organisme militaire israélien responsable du dossier.
Israël fournit environ 70 % de l'électricité consommée dans la bande de Gaza, l'Égypte 5 %, et le reste est habituellement produit par l'unique centrale de la région. Selon le Bureau de coordination de l'ONU pour les questions humanitaires, la pénurie de courant affecte des services publics essentiels tels que l'approvisionnement en eau, la voirie ou l'assistance médicale. Ce n'est pas la première fois que la centrale de Gaza est contrainte de cesser ses activités faute de livraisons de carburants.