Naplouse - 20-10-2009 |
Etre agriculteur dans les villages qui entourent Naplouse est une activité très périlleuse. Chaque année, les vandales des colonies israéliennes voisines harcèlent les fermiers, détruisent leurs oliviers et attaquent les travailleurs. Dans le village de Burin, nous avons vu la preuve d’une tendance encore plus sinistre.
Issam Shedahah devant ce qui reste de sa voiture (Photo Lazar Simeonov)
Issam Shedahah, 39 ans, habite Burin depuis longtemps, et cela lui coûte cher. Nous regardons la carrosserie brulée de sa voiture, incendiée la nuit précédente par les colons d’Itzhar.
« C’est la quatrième fois qu’ils mettent le feu à ma voiture, » nous dit-il. « C’est maintenant habituel qu’ils viennent dans le village la nuit. » Mais la souffrance d’Issam ne s’arrête pas à des dommages matériels. Lors d’une autre invasion récente des colons, son frère a été assassiné. « Il était assis sur le toit de la maison un soir, il ne faisait rien de particulier. Ils lui ont tiré une balle dans la tête. »
Il montre le toit de leur appartement, situé au-dessus du magasin, propriétés de la famille. Il est juste en face de ce qui reste de sa voiture. « La nuit dernière, je me suis réveillé à 3h du matin, j’entendais parler. J’ai regardé par la fenêtre et je les ai vus casser les vitres de la voiture et verser du benzène sur les sièges, mettre le feu et partir. »
Issam explique que la population de Burin a l’habitude de voir ses fermes attaquées, il montre la « montagne noire », où tous les arbres jadis verts ont été réduits à des morceaux de charbon. Mais les descentes des colons dans le village, dont les soldats de l’armée israélienne ont pleine connaissance, rend leur vie insupportable. « Nous sommes tout le temps attaqués par les colons. Ils ont volé la terre de mon grand-père ; ils veulent voler toute notre terre. Nous souffrons sans arrêt. »
Des voisins nous apprennent que plusieurs autres voitures ont été incendiées récemment. Nous pouvons voir que les maisons proches portent elles aussi les marques des attaques des colons.
Le maire d’Huwara, Samer Odeh, a condamné ce qu’il appelle « les attaques continuelles des colons », alors que les responsables syndicaux nous disent que 5.000 hommes de la sécurité palestinienne ont été assignés à la protection des fermiers.
Pour Issam Shedaheh et les gens de Burin, il n’y a aucune protection. Juste les horreurs quotidiennes d’une vie sous siège.
Issam Shedahah devant ce qui reste de sa voiture (Photo Lazar Simeonov)
Issam Shedahah, 39 ans, habite Burin depuis longtemps, et cela lui coûte cher. Nous regardons la carrosserie brulée de sa voiture, incendiée la nuit précédente par les colons d’Itzhar.
« C’est la quatrième fois qu’ils mettent le feu à ma voiture, » nous dit-il. « C’est maintenant habituel qu’ils viennent dans le village la nuit. » Mais la souffrance d’Issam ne s’arrête pas à des dommages matériels. Lors d’une autre invasion récente des colons, son frère a été assassiné. « Il était assis sur le toit de la maison un soir, il ne faisait rien de particulier. Ils lui ont tiré une balle dans la tête. »
Il montre le toit de leur appartement, situé au-dessus du magasin, propriétés de la famille. Il est juste en face de ce qui reste de sa voiture. « La nuit dernière, je me suis réveillé à 3h du matin, j’entendais parler. J’ai regardé par la fenêtre et je les ai vus casser les vitres de la voiture et verser du benzène sur les sièges, mettre le feu et partir. »
Issam explique que la population de Burin a l’habitude de voir ses fermes attaquées, il montre la « montagne noire », où tous les arbres jadis verts ont été réduits à des morceaux de charbon. Mais les descentes des colons dans le village, dont les soldats de l’armée israélienne ont pleine connaissance, rend leur vie insupportable. « Nous sommes tout le temps attaqués par les colons. Ils ont volé la terre de mon grand-père ; ils veulent voler toute notre terre. Nous souffrons sans arrêt. »
Des voisins nous apprennent que plusieurs autres voitures ont été incendiées récemment. Nous pouvons voir que les maisons proches portent elles aussi les marques des attaques des colons.
Le maire d’Huwara, Samer Odeh, a condamné ce qu’il appelle « les attaques continuelles des colons », alors que les responsables syndicaux nous disent que 5.000 hommes de la sécurité palestinienne ont été assignés à la protection des fermiers.
Pour Issam Shedaheh et les gens de Burin, il n’y a aucune protection. Juste les horreurs quotidiennes d’une vie sous siège.
Source : Palestine Monitor