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20/10/2009 L’entité sioniste et les Etats-Unis organisent à partir de mercredi leurs plus importantes manoeuvres anti-aériennes conjointes, a-t-on appris mardi de source militaire israélienne.
Un millier d'hommes du Commandement américain en Europe et un nombre égal de soldats israéliens vont prendre part à ces manoeuvres baptisées "Juniper Cobra" qui se poursuivront jusqu'au 5 novembre, a précisé Tsahal dans un communiqué. Durant l'exercice, seront testés les batteries de missiles anti-missiles israéliens de type Arrow, ainsi que les systèmes américains de défense anti-balistique THAAD et Aegis (naval) et les systèmes anti-aériens Patriot et Hawk, selon les médias israéliens. L'objectif est de simuler des tirs de missiles à longue portée en provenance d'Iran, de Syrie ou du Liban et leur interception en vol, précise le quotidien Yediot Ahronot. "Selon l'hypothèse de travail de l'exercice, en cas de guerre, les Etats-Unis fourniront à Israël des systèmes de défense qui seront utilisés parallèlement au système anti-missile Arrow 2", mis au point par Israël avec un financement essentiellement américain, indique le journal. Par ailleurs, un ex- commandant adjoint dans le Commandement américain en Europe a déclaré au cours d’une conférence réunissant des bailleurs de fonds du Washington Institute for Near East Policy, des diplomates, des journalistes et des analystes, qui a eu lieu ce week-end à Washington, que « les États-Unis auraient du mal à ne pas participer à une frappe aérienne israélienne dans le cas où Tel-Aviv décide de frapper les installations nucléaires iraniennes. Charles F. Wald, a souligné qu’une frappe militaire sur l'Iran "pourrait faire reculer le programme d'armes nucléaires de la République islamique quelques années", ajoutant «qu'Israël ne peut pas le faire seul ». Et de noter : «Ils ont une armée formidable, mais pas assez puissante pour tenir pendant des semaines ou des mois - avec des centaines de sorties par jour ». Wald a poursuivi que si «notre grand allié d'Israël», décide de prendre des mesures militaires pour empêcher l'Iran d'acquérir une arme nucléaire ", la pression montera chez nous pour soutenir Israël."
Il a également critiqué l’administration américaine et le Pentagone pour ne pas consacrer suffisamment d'attention au programme nucléaire de l'Iran au cours des dernières années en raison de leur implication en Irak et en Afghanistan. Commentant les propos de l’ancien conseiller national pour la sécurité de président Jimmy Carter, selon lesquels les Etats-Unis abattront des avions de guerre israéliens s'ils tentent de survoler l'Irak pour attaquer l'Iran, Wald a affirmé : «La possibilité de cela, est de zéro - non, inférieure à zéro." Le mois dernier, Wald et deux anciens sénateurs américains ont signé une pétition appelant le président américain Barack Obama, à commencer les préparatifs pour mettre en œuvre une option militaire contre l'Iran.
« Le but de ces préparations, écrivent-ils, serait non seulement de parvenir à la préparation militaire pour une telle option, mais de persuader Téhéran de la gravité des intentions de l'administration et de convaincre Israël qu'il ne faut pas agir seul ». De son côté, l'ancien chef des renseignements militaires israéliens, le général (en retraite), Aharon Zeevi-Farkash, également présent à la conférence, a affirmé qu’ « une frappe militaire américaine serait beaucoup plus efficace qu’ une frappe militaire israélienne pour détruire le programme nucléaire de l'Iran: «Les États-Unis peuvent détruire la capacité nucléaire, et la guerre ne durera pas longtemps », dit-il. Il a ajouté, toutefois, que « les renseignements occidentaux ne savent pas grand-chose sur l'ensemble des sites nucléaires de l'Iran ».
"Le régime de Téhéran ne cherche pas à se suicider", a –t-il déclaré, «Quand ils se rendront compte que nous sommes sérieux cette fois, ils ne voudront pas perdre leur régime». http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=107788&language=fr |