jeudi 2 octobre 2014

Le nouveau sous-marin sioniste Tanin, un monstre contre les pêcheurs de Gaza

La marine sioniste a reçu un nouveau sous-marin dénommé Tanin de fabrication allemande. Les pêcheurs de la bande de Gaza ont un nouveau monstre entravant leur travail.
Les pêcheurs palestiniens sont les seuls à connaître ce qu'ils subissent, pendant leur travail sur une distance de moins de six miles. Leurs souffrances viennent de la marine de l’occupation sioniste : agression et arrestation.
En effet, depuis l’Intifada d’Al-Aqsa, dans la mer de Gaza, il y a eu douze martyrs, quarante blessés, quatre cents emprisonnés, une perte financière de plus de dix millions de dollars.
Agressions quotidiennes
Sous un abri de fortune, vers le bâtiment du syndicat des pêcheurs détruit par la dernière guerre sioniste, une chaude discussion se déroule entre les représentants du ministère de l’agriculture, le doyen du syndicat et les pêcheurs.
Le doyen Nezar Ayyach se plaint du fait que le pêcheur palestinien de la bande de Gaza ne peut effectivement pratiquer son métier sur la distance autorisée de six miles, encore moins sur celle de douze autorisée selon le dernier accord de cessez-le-feu. Quotidiennement, la mer connaît des tirs, des arrestations, des destructions de barques et de filets.
Les agressions de la marine sioniste baissent la production des quatre mille tonnes prévues à mille huit cents tonnes seulement.
Sous le bombardement
Ce n’est qu'en s’approchant des pêcheurs et de leurs cabines qu’on connaît l’ampleur des dégâts qu’ils subissent : barques détruits et filets déchirés.
Provisoirement, le pêcheur Hassan Abou Djyab a cessé de prendre la mer. Il s’occupe à réparer des barques endommagées, dans l’espoir de compenser ses pertes.
L’eau salée laisse des lignes blanches sur sa chemise. Sur son visage, le soleil dessine des lignes sombres. Depuis une semaine, il s’occupe à peindre les barques avec un produit spécial.
« J’ai actuellement trente ans. Je travaille dans la pêche depuis mon enfance, sur une barque à rames. Mais maintenant, je ne peux pêcher à cause des tirs quotidiens. Nous sommes en train de restaurer dix barques endommagées par la marine de l’occupation. La restauration de chacune coûte une somme énorme ».
La marine de l’occupation sioniste
Dans la mer, le pêcheur palestinien demeure constamment sur le qui-vive. Il ne sait quand le « monstre de la mer » sortira sa tête de l’eau et sèmera la mort.
De plus, les occupants sionistes travaillent pour contrôler la mer, de peur de voir arriver des armes dans la bande de Gaza, dit un observateur au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI).
Les occupants sionistes ont mis dans la mer des embarcations de trente-deux mètres avec des mitraillettes. Elles poursuivent le pêcheur palestinien dès qu’il s’approche de la ligne de six miles.
Les occupants sionistes arrêtent des pêcheurs et confisquent leurs barques pour plusieurs semaines. Ils rendent les barques, après qu’ils y implantent des engins d’écoute. Puis, les pêcheurs arrêtés, les occupants les persuadent de travailler pour eux contre la résistance, dit l’observateur.
La résistance palestinienne devra développer ses expériences pour pouvoir atteindre les objectifs maritimes sionistes.
Notons enfin que la future guerre sera autour du gaz découvert récemment dans la mer de Gaza, sur lequel "Israël" met la main. Cette station sera l’objectif du feu de la résistance palestinienne.