mercredi 15 octobre 2014

Détérioration de la santé des captifs Mutassim Radad et Naim Chawamreh

L’état de santé des deux captifs Mutassim Radad de Tulkarem et Naim Chawamreh d’Hébron s’est détérioré ce matin.
Le Club des prisonniers a indiqué que l’état de Radad s’est détérioré de manière significative, soulignant qu’il a besoin de soins médicaux intensifs. La poursuite de sa détention met sa vie en danger, sachant que le cas de Radad est le plus dangereux parmi les malades qui sont détenus par l’occupation israélienne et en dépit des nombreuses demandes et des mesures juridiques effectuées pour sa libération, l’occupation ne veut pas le relâcher.
Le captif Radad continue à souffrir, condamné à 20 ans de prison, en raison des nombreuses maladies dont il est atteint. « Son état de santé est de plus en plus grave et surtout avec l’apparition de quelques traces sur son corps » a déclaré l’avocat du club des prisonniers qui lui a rendu visite à la prison de Hadarim ajoutant que « le captif souffre ces derniers temps d’une hausse de la pression artérielle, de problèmes cardiaque et respiratoire, du vertige et de faiblesse dans la vision. Il souffre aussi d’un problème dans les nerfs et de douleurs dans les articulations et ceci lui cause des troubles de sommeil ».
L’état de santé de Raddad est causé aujourd’hui par la négligence médicale qu’il subit depuis son arrestation en 2006. Il devait effectuer une chirurgie depuis des années.
Dans le même contexte, l'ex-captif libéré, Naim Chawamreh est dans un état grave, sachant qu’il a voyagé pour le traitemet, mais ceci n’a eu aucun résultat positif. Sa famille tient l’occupation responsable de l’état du captif vu qu’il souffre de plusieurs maladies depuis son arrestation il y a plus de 20 ans.
Chawamreh avait été libéré l’année dernière pour aller se soigner à l’étranger mais il est revenu sans aucune amélioration.
De son coté, le Club des Prisonniers a indiqué qu’environ 600 malades croupissent dans les prisons de l’occupation dont 160 cas qui doivent être sous surveillance de manière permanente.