Israël a reconnu ce samedi vers midi que trois de ses
soldats ont été blessés après avoir essuyé des tirs palestiniens depuis
la frontère avec Gaza.
Par ailleurs, dans la région frontalière d’Ashkol, deux
soldats ont été blessés par les éclats d’obus tirés depuis la Bande de
Gaza. Ils ont été transportés à l’hôpital Soroka pour recevoir les
soins.
Un hélicoptère Apache visé
Les
brigades al-Moujahidine, branche armée du mouvement al-moujahidine, ont
annoncé dans un communiqué avoir frappé un hélicoptère israélienne par
un missile anti-aérien au sud de la Bande de Gaza vendredi soir.
« Les combattants vaillants de l’unité de la défense
aérienne ont réussi à frapper un hélicoptère de type Apache par une
roquette Sam-7 à l’est de la ville de Khan Younes », ont indiqué les
brigades dans un communiqué.
Soldat capturé, version du Hamas
Les
brigades du martyr Ezzedine el-Qassam, branche armée du Hamas, ont
affirmé ne pas être au courant de l’affaire du soldat israélien disparu à
l’Est de Rafah, ni à l’endroit où il se trouve. Dans un communiqué, les
brigades al-Qassam précisent avoir perdu le contact avec un groupe de
combattants présents à l’une des embuscades lors d’une incursion de
l’occupation à l’Est de Rafah.
« Nous constatons que tous les éléments du groupe sont
tombés en martyre dans un bombardement israélien et peut-être que le
soldat disparu serait parmi eux si le groupe avait bel et bien réussi à
le capturer », indiquent le Hamas dans ce communiqué.
Et de poursuivre : « Vendredi à l’aube, les forces de
l’occupation menaient une incursion de 2 km à l’Est de Rafah, profitant
des informations sur un cessez-le-feu humanitaire. Nous estimons que des
affrontements ont éclaté avec un de nos groupes qui guettaient les
soldats. Les combats ont commencé vers 7h00 du matin, avant l’entrée en
vigueur du cessez-le-feu présumé, alors que les avions israéliens ont
bombardé les civils après 10h00 du matin, dans une transgression
flagrante de l’accalmie, et ce, sous le prétexte de chercher le soldat
disparu.
Appel israélien au retour, le Hamas avertit
Les
factions de résistance palestinienne ont mis en garde contre les appels
des autorités israéliennes lancés aux habitants du nord et du Sud de la
Bande de Gaza pour rentrer chez eux. Les brigades al-Qassam, branche
armée du Hamas, ont affiché leur suspicion face à ces appels sionistes,
indiquant qu’il s’agirait d’une manœuvre israélienne pour les viser
ensuite par les francs-tireurs ou les tirs de mortier dans les régions
d’Abassane et de Khaza’a près de Khan Younes.
"Les habitants du nord de la bande de Gaza ont reçu un message leur
indiquant qu'ils pouvaient retourner dans le secteur de Beit Lahiya", a
indiqué un communiqué de l'armée sioniste.
Un général israélien, Yoav Mordakhay, a indiqué toutefois que les
habitants de Beit Hanoun ne peuvent pas rentrer chez eux, appelant les
habitants à ne pas s’approcher de la barrière de sécurité, et
avertissant que les soldats allaient réagir à toute attaque, selon ses
propres termes.
L’agence onusienne UNRWA a estimé à 250 mille personnes le nombre des
déplacés palestiniens qui se sont réfugiés dans ses écoles et qui
vivent dans des conditions difficiles.
Rafah, poursuite de bombardements
Les
bombardements israéliens contre la ville de Rafah au sud de Gaza se
sont poursuivis ce samedi. Le porte-parole du ministère palestinien de
la santé Ashraf el-Qodra a dit que les cadres médicaux ont évacué des
décombres les corps de 12 martyrs des quartiers Est de la ville de
Rafah, et transporté 50 blessés aux hôpitaux. Mais les raids israéliens
entravent l’évacuation de dizaines d’autres victimes.
El-Qodra a qualifié de « crime de guerre » ce qui se passe à Rafah,
assurant que les chiffres sur le nombre de martyrs sont préliminaires.
Plus de 150 palestiniens sont morts dans l’offensive contre Rafah depuis
vendredi matin.
L’hôpital Abou Youssef Najar, l’un des plus importants de la ville de
Rafah, a été bombardé par l’artillerie israélienne. La direction de
l’hôpital a dû l’évacuer complètement et refuser tout accueil de blessés
par crainte de nouveaux raids.
Massacre contre une famille
Des
sources médicales ont confirmé la mort de six Palestiniens d’une même
famille suite au bombardement israélien de la maison Bahabsa à Rafah.
Les corps de Souheib, Jomaa, Ahmad, et Fawaz el-Bahabsa ont été
identifiés.
Un citoyen est tombé en martyre et d’autres ont été
blessés dans le bombardement d’une maison de la famille Salim dans la
région de Qarara au nord de Khan Younes.
Les forces sionistes ont commis un massacre à Rafah et
Nousseirat samedi après-midi, lorsqu’elles ont bombardé sans
avertissement préalable la maison d’Abou Mahmoud Madi (ouest de
Nousseirat).
Le père et trois de ses enfants sont tombés en martyre, et
cinq palestiniens ont été blessés. Les martyrs sont : Youssef Madi (le
propriétaire de la maison), et ses fils Hassan et Amine, ainsi que son
enfant Abdel Rahmane.
Quatre citoyens ont par ailleurs trouvé la mort dans un
raid israélien contre la maison d’Abou Taha à Rafah. Les martyrs sont :
Saadiya Abou Taha (40 ans), Mohammad Abou Taha (27 ans), Youssef Abou
Taha, Rezk Abou Taha (2 mois).
Dans le quartier Zaytoun à Gaza, deux Palestiniens Hamdi
Mohammad Abdel Aziz Ayyad et son fils, le journaliste Shadi Hamdi
Mohammad Ayyad ont péri dans le bombardement de chars israéliens près du
marché de voitures au quartier Zaytoun au sud de Gaza.
Le site d’information Sky news, citant le ministère de la
santé palestinienne, a souligné que 50 personnes sont tombées en martyre
depuis les premières heures du matin, et que 300 autres ont été
blessées dans les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza. Le
nombre de blessés s’élève ainsi à plus de 9000 blessés depuis le 8
juillet.
source: alalam, almanar, Maannews, alray, pal24http://www.almanar.com.lb