Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a estimé samedi que le plan
égyptien de cessez-le-feu représentait une "réelle chance" pour mettre
fin au conflit dans la bande de Gaza, dévastée par 26 jours de guerre.
"L'initiative égyptienne est une réelle chance pour mettre fin à la crise et au bain de sang à Gaza", a dit M. Sissi alors qu'une délégation palestinienne est attendue ce samedi au Caire pour de nouvelles discussions en vue d'une trêve entre le Hamas et Israël.
"Le temps presse", a insisté M. Sissi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre italien Matteo Renzi. Le conflit à Gaza a déjà tué plus de 1.650 Palestiniens depuis le début de l'offensive israélienne le 8 juillet, tandis qu'Israël a perdu 63 soldats et trois civils.
L'initiative égyptienne, présentée quelques jours après le début de l'offensive israélienne, prévoyait un cessez-le-feu puis des négociations indirectes. Elle a été acceptée par Israël mais rejetée par le Hamas, qui exigeait avant tout cessez-le-feu la levée du blocus israélien, l'ouverture de la frontière avec l'Egypte et la libération par Israël de prisonniers.
Malgré l'échec vendredi d'une trêve humanitaire pourtant acceptée par les deux parties, Le Caire a assuré avoir maintenu son invitation aux délégations palestinienne et israélienne pour des négociations en vue d'un cessez-le-feu.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré vendredi qu'une délégation composée de membres de son mouvement, le Fatah, mais aussi du Hamas et du Jihad islamique se rendrait, "quelles que soient les circonstances", en Egypte samedi pour des discussions.
Cette délégation était attendue samedi dans la soirée.
Mais selon les médias israéliens, le cabinet de sécurité israélien a décidé samedi de ne pas envoyer de délégation au Caire dans l'immédiat.
Lors des précédents conflits à Gaza, l'Egypte avait joué les intermédiaires entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle l'enclave palestinienne.
Mais le Hamas a été interdit en Egypte après la destitution en juillet 2013 du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, ce qui complique la médiation.
"C'est la troisième fois qu'un bain de sang palestinien se produit" depuis 2008, a déploré M. Sissi.
"Nous devons mettre à profit ces circonstances difficiles pour mettre fin au conflit et favoriser une solution de règlement" de la question palestinienne, a-t-il ajouté.
M. Renzi a pour sa part exprimé son appui à l'initiative égyptienne et a appelé à la libération d'un soldat israélien disparu vendredi dans la bande de Gaza et probablement capturé.
Le sous-lieutenant Hadar Goldin, 23 ans, est porté disparu depuis vendredi dans le secteur de Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Aucune organisation n'a revendiqué d'enlèvement.
Dans le même temps, un responsable du ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé que l'Egypte avait déjà envoyé plus de 1.000 tonnes d'aide médicale et alimentaire à Gaza, à travers le poste-frontière de Rafah, ouvert pour raisons "humanitaires".
L'Egypte a aussi accueilli des Palestiniens blessés, qui sont actuellement soignés dans des hôpitaux locaux, a-t-il ajouté.
"L'initiative égyptienne est une réelle chance pour mettre fin à la crise et au bain de sang à Gaza", a dit M. Sissi alors qu'une délégation palestinienne est attendue ce samedi au Caire pour de nouvelles discussions en vue d'une trêve entre le Hamas et Israël.
"Le temps presse", a insisté M. Sissi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre italien Matteo Renzi. Le conflit à Gaza a déjà tué plus de 1.650 Palestiniens depuis le début de l'offensive israélienne le 8 juillet, tandis qu'Israël a perdu 63 soldats et trois civils.
L'initiative égyptienne, présentée quelques jours après le début de l'offensive israélienne, prévoyait un cessez-le-feu puis des négociations indirectes. Elle a été acceptée par Israël mais rejetée par le Hamas, qui exigeait avant tout cessez-le-feu la levée du blocus israélien, l'ouverture de la frontière avec l'Egypte et la libération par Israël de prisonniers.
Malgré l'échec vendredi d'une trêve humanitaire pourtant acceptée par les deux parties, Le Caire a assuré avoir maintenu son invitation aux délégations palestinienne et israélienne pour des négociations en vue d'un cessez-le-feu.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré vendredi qu'une délégation composée de membres de son mouvement, le Fatah, mais aussi du Hamas et du Jihad islamique se rendrait, "quelles que soient les circonstances", en Egypte samedi pour des discussions.
Cette délégation était attendue samedi dans la soirée.
Mais selon les médias israéliens, le cabinet de sécurité israélien a décidé samedi de ne pas envoyer de délégation au Caire dans l'immédiat.
Lors des précédents conflits à Gaza, l'Egypte avait joué les intermédiaires entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle l'enclave palestinienne.
Mais le Hamas a été interdit en Egypte après la destitution en juillet 2013 du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, ce qui complique la médiation.
"C'est la troisième fois qu'un bain de sang palestinien se produit" depuis 2008, a déploré M. Sissi.
"Nous devons mettre à profit ces circonstances difficiles pour mettre fin au conflit et favoriser une solution de règlement" de la question palestinienne, a-t-il ajouté.
M. Renzi a pour sa part exprimé son appui à l'initiative égyptienne et a appelé à la libération d'un soldat israélien disparu vendredi dans la bande de Gaza et probablement capturé.
Le sous-lieutenant Hadar Goldin, 23 ans, est porté disparu depuis vendredi dans le secteur de Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Aucune organisation n'a revendiqué d'enlèvement.
Dans le même temps, un responsable du ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé que l'Egypte avait déjà envoyé plus de 1.000 tonnes d'aide médicale et alimentaire à Gaza, à travers le poste-frontière de Rafah, ouvert pour raisons "humanitaires".
L'Egypte a aussi accueilli des Palestiniens blessés, qui sont actuellement soignés dans des hôpitaux locaux, a-t-il ajouté.