"Nous déclarons (Israël) État terroriste", a-t-il déclaré, indiquant que l'offensive sur Gaza "démontre qu'Israël n'est pas un garant des principes de respect de la vie et des droits élémentaires qui régissent la coexistence pacifique et harmonieuse de notre communauté internationale". La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël en 2009 après une précédente opération meurtrière à Gaza, tout comme d'autres pays de la gauche radicale latino-américaine, dont le Venezuela ou Cuba. Toutefois, jusqu'à présent La Paz avait respecté un accord conclu en 1972 permettant aux citoyens israéliens d'entrer librement en Bolivie.
Après le Brésil et l'Équateur la semaine dernière, le Chili, le Pérou et le Salvador ont quant à eux rappelé mardi "pour consultation" leur ambassadeur en Israël. Le Chili a notamment qualifié les opérations militaires israéliennes de "châtiment collectif à l'encontre de la population civile de Gaza", tandis que le Pérou voisin a regretté "profondément", la "violation du cessez-le-feu avec la reprise des opérations militaires d'Israël à Gaza".
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