[ 28/10/2011 - 00:55 ] |
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Bretagne - CPI
L’organisation arabe des Droits de l’homme en Grande
Bretagne, a affirmé que la décision du Tribunal de l’émigration
contrevient à l’esprit des jugements rendus par la Haute Cour
Britannique dans l’affaire concernant l’arrestation de Cheikh Raed Saleh
et, même d’autres affaires ;
Ce qui signifie que, la
perte d’un premier tour de cette bataille, ouvre la voie vers d’autres
tours, devant les tribunaux de haute instance, à l’abri des pressions.
L’organisation
a signalé dans une déclaration de presse, dont une copie est parvenue
au CPI, qu’elle a constamment aspiré à un procès équitable, basé sur un
examen minutieux des preuves et qui, confère à chacun son droit ; les
juges du tribunal cependant, ont rejeté de manière claire, l’examen des
preuves avancées par le ministère de l’intérieur et même leur
vérification, ce qui trancha la question ipso facto, les preuves
relevant de sources sionistes.
L’organisation a
également affirmé que, Cheikh Raed Saleh est un leader palestinien qui
défend les droits d’un peuple dont, les droits sont violés, depuis de
longues années et doit être gratifié pour ses efforts qui alertent
l’opinion internationale contre le danger de démolition d’El Aksa, étant
donné que, l’atteinte à ces lieux menace la paix et la sécurité
mondiale.
Le Tribunal de l’émigration, avait
auparavant rendu son jugement, la veille du (26/10), relatif au recours
présenté par Cheikh Raed Saleh, à l’encontre de la décision d’expulsion,
prise à son égard, par la ministre de l’intérieur.
La
décision stipule que, le Tribunal n’est pas habilité à réviser, la
décision de la ministre de l’intérieur à qui revient exclusivement, le
pouvoir de décider qui menace l’intérêt général.
Malgré
la reconnaissance que le Cheikh n’est nullement antisémite, ni raciste
et, a fait l’objet d’une arrestation arbitraire voire illégale le
Tribunal a pourtant estimé que les déclarations de ce dernier et ses
avertissements concernant la démolition de la mosquée d’El Aksa
conduisent à l’irritation.
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