28/10/2011
Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a appelé vendredi le Fateh du président
palestinien Mahmoud Abbas à avancer vers la réconciliation et à renoncer
aux négociations avec Israël, lors d'une célébration de l'échange d'un
millier de prisonniers contre Gilad Shalit.
Des festivités ont eu
lieu dans les camps de réfugiés de Jabaliya et Nousseïrat,
respectivement dans le nord et le centre de la bande de Gaza,
rassemblant 30.000 personnes, selon un responsable du Hamas à Jabaliya.
De nombreux responsables du Hamas, dont le chef du gouvernement du
mouvement islamiste à Gaza, Ismaïl Haniyeh, y ont participé.
"Nous tendons la main aux mouvements de la résistance palestinienne pour
travailler avec nous à un projet unifié et nous disons à ceux qui
soutiennent le programme de négociations: arrêtez cette absurdité", a
déclaré un dirigeant du Hamas, Mahmoud Zahar, lors du rassemblement à
Jabaliya.
"Nous tendons la main pour appliquer l'accord sur le dossier de la réconciliation, comme l'exige la Palestine qui ne se satisfait pas de la séparation entre la Cisjordanie et Gaza", a-t-il ajouté à l'intention du Fateh.
"Nous tendons la main pour appliquer l'accord sur le dossier de la réconciliation, comme l'exige la Palestine qui ne se satisfait pas de la séparation entre la Cisjordanie et Gaza", a-t-il ajouté à l'intention du Fateh.
Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal doivent se
rencontrer en novembre afin de faire avancer la réconciliation entre les
mouvements rivaux, qui contrôlent respectivement les zones autonomes de
Cisjordanie et la bande de Gaza.
Le Fateh et le Hamas ont conclu le 27 avril un accord, paraphé le 3 mai par l'ensemble des mouvements palestiniens, prévoyant la formation d'un gouvernement de personnalités indépendantes en vue d'élections présidentielle et législatives d'ici un an, resté pour l'essentiel lettre morte.
Le Fateh et le Hamas ont conclu le 27 avril un accord, paraphé le 3 mai par l'ensemble des mouvements palestiniens, prévoyant la formation d'un gouvernement de personnalités indépendantes en vue d'élections présidentielle et législatives d'ici un an, resté pour l'essentiel lettre morte.