Cisjordanie - 3 juillet 2011
Par Maan News
Le groupe islamique non violent Hizb Ut-Tahrir a déclaré hier samedi 2 juillet que les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne ont empêché les rassemblements dans toute la Cisjordanie. Hizb Ut-Tahrir avait organisé des rassemblements dans six villes pour marquer le 90ème anniversaire de la chute du dernier califat.
Le parti, qui est favorable au rétablissement d'un califat islamique au Moyen-Orient, a accusé l'AP d'avoir transformé Ramallah en poste militaire. Dans une déclaration, le groupe a dit que plus de 100 de ses partisans avaient été arrêtés à des checkpoints installés à la périphérie de plusieurs villes
"Les forces de sécurité nous ont empêchés de nous rassembler à Ramallah pour le 90ème anniversaire de la chute du califat musulman. Nous les avons surpris en organisant six rassemblements dans les villes de Cisjordanie ."
Hizb Ut-Tahrir a déclaré que les forces sécuritaires se sont déployées au centre-ville de Ramallah pour bloquer le rassemblement, pendant que des officiers tiraient en l'air à l'entrée sud de la ville "pour intimider les marcheurs", qui brandissaient des drapeaux et chantaient des slogans.
En même temps, des affrontements ont éclaté entre les membres du parti et les forces de l'AP au centre-ville d'Hébron. Hizb Ut-Tahir a déclaré que les forces de sécurité ont stoppé les marcheurs qui allaient d'une mosquée à Bab Al-Zawiye. Beaucoup de membres du parti ont été blessés et certains ont été arrêtés.
Au nord de la Cisjordanie , les sources locales ont dit à Ma'an que les forces de l'AP ont arrêté plus de 30 partisans de Hizb Ut-Tahrir à Naplouse, ainsi qu'à Tulkarem.
A Qalqilia, les forces de l'AP ont dispersé le rassemblement du parti parce que les organisateurs n'avaient pas d'autorisation. Les responsables de Hizb ut-Tahrir ont dit que de nombreux partisans étaient hospitalisés, dont le leader âgé Bassam Ad-Daour.
Hizb Ut-Tahrir a dit qu'il y avait "de la confusion" dans la réponse de l'AP, et que le gouvernement avait autorisé les rassemblements alors que des sources au sein de l'AP les avaient interdites.
Adnan Ad-Dmeiri, porte-parole de la sécurité de l'AP, a dit à Ma'an que les forces n'avaient ouvert le feu dans aucun des rassemblements, mais que les manifestations étaient "chaotiques et violaient la loi dans certaines villes."
Ad-Dmeiri a dit que les "calomnies" de Hizb Ut-Tahrir sur les forces gouvernementales étaient en droite ligne avec le refus du parti "de reconnaître l'autorité palestinienne, ou son drapeau, son hymne et sa loi."
Il a ajouté que le groupe avait créé une perturbation sécuritaire "sous le prétexte de son droit à l'expression."
"Ils ne reconnaissent aucun des contenus du système politique palestinien et ils veulent se servir de tout ce que permet le droit palestinien, qui garantit la liberté d'expression, pour créer le chaos."
Maher Al-Jabari, porte-parole de Hizb Ut-Tahrir, a déclaré à Ma'an que les officiers de l'AP avaient fait usage d'une force excessive contre les membres du parti, et que certains avaient dû être hospitalisés.
Source : Maan News
"Les forces de sécurité nous ont empêchés de nous rassembler à Ramallah pour le 90ème anniversaire de la chute du califat musulman. Nous les avons surpris en organisant six rassemblements dans les villes de Cisjordanie ."
Hizb Ut-Tahrir a déclaré que les forces sécuritaires se sont déployées au centre-ville de Ramallah pour bloquer le rassemblement, pendant que des officiers tiraient en l'air à l'entrée sud de la ville "pour intimider les marcheurs", qui brandissaient des drapeaux et chantaient des slogans.
En même temps, des affrontements ont éclaté entre les membres du parti et les forces de l'AP au centre-ville d'Hébron. Hizb Ut-Tahir a déclaré que les forces de sécurité ont stoppé les marcheurs qui allaient d'une mosquée à Bab Al-Zawiye. Beaucoup de membres du parti ont été blessés et certains ont été arrêtés.
Au nord de la Cisjordanie , les sources locales ont dit à Ma'an que les forces de l'AP ont arrêté plus de 30 partisans de Hizb Ut-Tahrir à Naplouse, ainsi qu'à Tulkarem.
A Qalqilia, les forces de l'AP ont dispersé le rassemblement du parti parce que les organisateurs n'avaient pas d'autorisation. Les responsables de Hizb ut-Tahrir ont dit que de nombreux partisans étaient hospitalisés, dont le leader âgé Bassam Ad-Daour.
Hizb Ut-Tahrir a dit qu'il y avait "de la confusion" dans la réponse de l'AP, et que le gouvernement avait autorisé les rassemblements alors que des sources au sein de l'AP les avaient interdites.
Adnan Ad-Dmeiri, porte-parole de la sécurité de l'AP, a dit à Ma'an que les forces n'avaient ouvert le feu dans aucun des rassemblements, mais que les manifestations étaient "chaotiques et violaient la loi dans certaines villes."
Ad-Dmeiri a dit que les "calomnies" de Hizb Ut-Tahrir sur les forces gouvernementales étaient en droite ligne avec le refus du parti "de reconnaître l'autorité palestinienne, ou son drapeau, son hymne et sa loi."
Il a ajouté que le groupe avait créé une perturbation sécuritaire "sous le prétexte de son droit à l'expression."
"Ils ne reconnaissent aucun des contenus du système politique palestinien et ils veulent se servir de tout ce que permet le droit palestinien, qui garantit la liberté d'expression, pour créer le chaos."
Maher Al-Jabari, porte-parole de Hizb Ut-Tahrir, a déclaré à Ma'an que les officiers de l'AP avaient fait usage d'une force excessive contre les membres du parti, et que certains avaient dû être hospitalisés.
Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM