[ 03/07/2011 - 22:54 ] |
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Damas – CPI Le mouvement du Hamas a tenu, le dimanche 3/7, le mouvement du Fatah responsable du retard dans la réconciliation palestinienne, considérant que l'attachement du président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à la nomination de Salam Fayyad pour le poste du premier ministre au prochain gouvernement s'oppose à l'accord de réconciliation. Le membre du bureau politique du Hamas, Ezzat al-Racheq, a dit, dans une déclaration à l'AFP que le fait de retarder la réunion de la réconciliation entre Fatah et Hamas jusqu'à présent est en raison de nos frères au Fatah. Al-Racheq a ajouté: "Nous attendons leur volonté de reprendre les réunions pour appliquer les dispositions de l'accord de réconciliation nationale et d'accélérer les démarches dans tous les domaines et les dossiers, y compris l'entente sur le premier ministre". Il a souhaité de tenir une rencontre entre les deux mouvements, soulignant que la communication avec les frères au mouvement du Fatah est continue et que la réconciliation est un haut intérêt national, personne ne doit pas promouvoir des atmosphères négatives ou de dire que la réconciliation est arrivée à une impasse, mais il a nié de déterminer la date de la prochaine réunion . A propos de l'attachement d'Abbas à la nomination de Fayyad pour la présidence du gouvernement, al-Racheq a considéré que les déclarations d'Abbas sont contraires à l'accord de réconciliation et une insulte inacceptable pour le peuple palestinien. Il a ajout: "Nous au Hamasulen, nous voulons pas imposer un candidat inacceptable par Fatah, et nous préservons notre droit que le Fatah n'impose pas un candidat que nous refusons", considérant que cela est le consensus. "Nous avons laissé notre peuple juger quoi est inclu dans l'accord de réconciliation et ce qui est non inclu, et qui est celui qui tente d'imposer ses agendas", a-t-il poursuivi. Il est à noter que le Fatah, le Hamas et les autres factions palestiniennes ont signé, le 27 avril dernier, au Caire, un accord de réconciliation pour mettre fin à 4 ans de division entre les deux côtés. L'accord stipule sur la formation du gouvernement d'unité nationale, qui comprend de personnalités indépendantes et qui sera chargé de préparer pour les élections législatives et présidentielles dans un an. |