03 juillet 2011
GAZA (Territoires palestiniens) - Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a exhorté dimanche la Grèce à autoriser le départ d'une flottille internationale pour l'enclave palestinienne, accusant Athènes d'avoir plié devant les pressions d'Israël et de ses alliés.
Nous regrettons la position de la Grèce, qui a cédé à la pression internationale pour empêcher la +Flottille de la liberté+ d'appareiller, a déploré le ministre des Affaires étrangères du Hamas, Mohammed Awad, lors d'une conférence de presse dans le port de Gaza.
Nous appelons les Grecs à revoir leur interdiction et à autoriser les bateaux à partir, a ajouté M. Awad.
De son côté, le négociateur palestinien, Saëb Erakat, basé à Ramallah (Cisjordanie) a critiqué la position du Quartette pour le Proche-Orient qui a demandé à tous les gouvernements concernés d'user de leur influence pour dissuader toute nouvelle flottille.
Le Quartette (Etats-Unis, ONU, UE et Russie) a estimé que l'expédition mettait en péril la sécurité des participants et faisait peser la menace d'une escalade. Il a appelé avec force ceux qui veulent livrer des marchandises à la population de Gaza à le faire par l'intermédiaire des circuits existants de façon à ce que leur cargaison puisse être inspectée et transférée par les itinéraires terrestres établis.
Le blocus de Gaza doit être immédiatement levé et non assoupli. C'est le seul message approprié et acceptable, a rétorqué M. Erakat.
Nous invitons le Quartette à se concentrer sur la racine du conflit, qui est l'occupation (israélienne), plutôt que de chercher des moyens d'en gérer les symptômes destructeurs, a-t-il plaidé dans un communiqué.
La flottille pour Gaza, qui avait pour objectif de forcer le blocus maritime imposé depuis 5 ans par Israël, a connu une série d'avatars bureaucratiques et deux cas de sabotage, selon les organisateurs.
Seuls quatre navires sur les 10 initialement engagés étaient toujours dans la course dimanche: un Espagnol, un Canadien et deux Français.
Selon les organisateurs de la flottille, trois navires veulent prendre la mer lundi, malgré l'interdiction grecque. Les militants ont dit qu'ils étaient résignés à se faire intercepter par les garde-côtes.
Un quatrième, le bateau français le Dignité, devait tenter de prendre la mer dès dimanche, mais pour Crète et non Gaza.
Nous regrettons la position de la Grèce, qui a cédé à la pression internationale pour empêcher la +Flottille de la liberté+ d'appareiller, a déploré le ministre des Affaires étrangères du Hamas, Mohammed Awad, lors d'une conférence de presse dans le port de Gaza.
Nous appelons les Grecs à revoir leur interdiction et à autoriser les bateaux à partir, a ajouté M. Awad.
De son côté, le négociateur palestinien, Saëb Erakat, basé à Ramallah (Cisjordanie) a critiqué la position du Quartette pour le Proche-Orient qui a demandé à tous les gouvernements concernés d'user de leur influence pour dissuader toute nouvelle flottille.
Le Quartette (Etats-Unis, ONU, UE et Russie) a estimé que l'expédition mettait en péril la sécurité des participants et faisait peser la menace d'une escalade. Il a appelé avec force ceux qui veulent livrer des marchandises à la population de Gaza à le faire par l'intermédiaire des circuits existants de façon à ce que leur cargaison puisse être inspectée et transférée par les itinéraires terrestres établis.
Le blocus de Gaza doit être immédiatement levé et non assoupli. C'est le seul message approprié et acceptable, a rétorqué M. Erakat.
Nous invitons le Quartette à se concentrer sur la racine du conflit, qui est l'occupation (israélienne), plutôt que de chercher des moyens d'en gérer les symptômes destructeurs, a-t-il plaidé dans un communiqué.
La flottille pour Gaza, qui avait pour objectif de forcer le blocus maritime imposé depuis 5 ans par Israël, a connu une série d'avatars bureaucratiques et deux cas de sabotage, selon les organisateurs.
Seuls quatre navires sur les 10 initialement engagés étaient toujours dans la course dimanche: un Espagnol, un Canadien et deux Français.
Selon les organisateurs de la flottille, trois navires veulent prendre la mer lundi, malgré l'interdiction grecque. Les militants ont dit qu'ils étaient résignés à se faire intercepter par les garde-côtes.
Un quatrième, le bateau français le Dignité, devait tenter de prendre la mer dès dimanche, mais pour Crète et non Gaza.