[ 27/07/2011 - 16:34 ] |
Gaza – CPI Le malade palestinien, Raed Azza, Maghari, 33 ans, du camp de Bureidj situé dans le centre de la Bande de Gaza, est mort lundi soir 25/7, suite au refus des forces de l'occupation sioniste de lui accorder une autorisation pour voyager et se soigner dans un hôpital en Cisjordanie occupée. Il s'agit du troisième incident de ce genre depuis le début de l'année 2011. Dans un communiqué de presse dont le CPI a obtenu une copie, le Centre d'al-Mezan pour les droits de l'homme a déclaré que Maghri souffrait d'une maladie chronique cardiaque résultant de l'absence de flux sanguin, un cas qui est impossible d'être traité dans la bande de Gaza, et qui contraint le transfert du malade dans un hôpital à l'étranger. Il a souligné que le bureau palestinien de coordination a informé les forces occupantes de la nécessité d'accélérer la livraison d'une autorisation pour le malade, en raison de la gravité de son état de santé, mais elles ont refusé d'autoriser son compagnon, ce qui a obligé la famille à demander une permission individuelle pour éviter l'interdiction de son voyage, qui a été également rejeté par les forces sionistes. Il a souligné la détérioration de l'état de santé du malade après avoir reçu le refus des forces occupantes. Il a été transféré dans un bloc opératoire de l'hôpital Chifa à Gaza, dans une tentative des médecins pour sauver sa vie, mais il a cédé son âme. Le centre a souligné que deux malades sont morts depuis le début de l'année 2011, après que les forces occupantes les ont privés de leur droit à l'accès aux hôpitaux, en plus de la détérioration de leur état de santé et l'augmentation des douleurs des centaines de malades Gazaouis à cause des mesures racistes de l'ennemi occupant israélien. Il a assuré que les forces occupantes continuent à utiliser la politique d'extorsion des patients à travers l'interpellation sécuritaire de plusiuers d'entre eux au passage de Beit Hanoun "Erez", sous prétexte de chercher à leur accorder le permis, alors que 4 malades et 2 de leurs compagnons ont été arrêtés depuis le début de l'année. Le centre d'al-Mezan pour les droits de l'homme a appelé la communauté internationale à protéger les civils et à travailler sérieusement pour briser le sévère blocus sioniste qui représente l'une des pires formes de puntion collective, en plus qu'il est un crime contre la vie de plus d'un million et demi de Palestiniens assiégés. Finalement, le centre a appelé les organisations de l'ONU concernées et celles internationales des droits de l'homme et à démasquer les violations israéliennes des droits humains. |