24-05-2011
Les Palestiniens ne proclameront pas unilatéralement leur indépendance, a déclaré mardi un responsable du Fatah, assurant par ailleurs que Moscou voyait d'un bon œil leur initiative de faire reconnaître l'Etat palestinien par l'ONU sur les lignes de 1967.
"Nous ne prévoyons pas de proclamer l'indépendance unilatéralement", a déclaré ce responsable du mouvement du président Mahmoud Abbas, lors d'une conférence de presse à Moscou.
Les Palestiniens veulent demander au Conseil de sécurité de reconnaître leur Etat sur les lignes de 1967, quitte à se retourner vers l'Assemblée générale au cas où les Etats-Unis mettraient leur veto comme attendu.
Dans cette hypothèse, ils comptent invoquer une résolution de 1950 autorisant l'Assemblée générale à se substituer au Conseil de sécurité quand celui-ci est paralysé par le veto d'un membre permanent.
Selon le responsable du Fatah, Azzam al-Ahmad, la Russie -- membre avec l'Union européenne, les Etats-Unis et l'ONU du Quartette -- est favorable à cette initiative.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a confirmé le soutien de la Russie à ce processus lors de notre rencontre", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, ce responsable a indiqué qu'une réunion aurait lieu mercredi à Ramallah pour discuter des déclarations du président Barack Obama qui s'est prononcé jeudi pour la première fois pour un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967.
Obama a cependant réaffirmé son opposition à une reconnaissance par l'ONU d'une Palestine sur ces lignes sans un accord de paix préalable. Israël a d'ores et déjà rejeté un retour aux frontières de 1967.
"Les dirigeants de Palestine vont se réunir à Ramallah pour déterminer leur position sur les déclarations d'Obama", a indiqué Azzam al-Ahmad, sans préciser si le Hamas y participerait.
Le responsable du Fatah a estimé que les déclarations d’Obama étaient "un signal positif".
"Mais en même temps elles sont insuffisantes car il n'y a rien sur Jérusalem-Est", dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'Etat qu'ils revendiquent, a-t-il dit.
Des délégués du Fatah et du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ont achevé mardi une visite de quatre jours à Moscou, seul membre du Quartette à entretenir des relations avec le Hamas.
Ils ont signé à cette occasion une "déclaration importante", selon Lavrov, qui devrait contribuer à la mise en œuvre des accords de réconciliation du Caire entre ces deux mouvements rivaux.
"Nous ne prévoyons pas de proclamer l'indépendance unilatéralement", a déclaré ce responsable du mouvement du président Mahmoud Abbas, lors d'une conférence de presse à Moscou.
Les Palestiniens veulent demander au Conseil de sécurité de reconnaître leur Etat sur les lignes de 1967, quitte à se retourner vers l'Assemblée générale au cas où les Etats-Unis mettraient leur veto comme attendu.
Dans cette hypothèse, ils comptent invoquer une résolution de 1950 autorisant l'Assemblée générale à se substituer au Conseil de sécurité quand celui-ci est paralysé par le veto d'un membre permanent.
Selon le responsable du Fatah, Azzam al-Ahmad, la Russie -- membre avec l'Union européenne, les Etats-Unis et l'ONU du Quartette -- est favorable à cette initiative.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a confirmé le soutien de la Russie à ce processus lors de notre rencontre", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, ce responsable a indiqué qu'une réunion aurait lieu mercredi à Ramallah pour discuter des déclarations du président Barack Obama qui s'est prononcé jeudi pour la première fois pour un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967.
Obama a cependant réaffirmé son opposition à une reconnaissance par l'ONU d'une Palestine sur ces lignes sans un accord de paix préalable. Israël a d'ores et déjà rejeté un retour aux frontières de 1967.
"Les dirigeants de Palestine vont se réunir à Ramallah pour déterminer leur position sur les déclarations d'Obama", a indiqué Azzam al-Ahmad, sans préciser si le Hamas y participerait.
Le responsable du Fatah a estimé que les déclarations d’Obama étaient "un signal positif".
"Mais en même temps elles sont insuffisantes car il n'y a rien sur Jérusalem-Est", dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'Etat qu'ils revendiquent, a-t-il dit.
Des délégués du Fatah et du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ont achevé mardi une visite de quatre jours à Moscou, seul membre du Quartette à entretenir des relations avec le Hamas.
Ils ont signé à cette occasion une "déclaration importante", selon Lavrov, qui devrait contribuer à la mise en œuvre des accords de réconciliation du Caire entre ces deux mouvements rivaux.