Ramallah – CPI
Le Centre Palestinien pour la défense des détenus a exprimé sa profonde inquiétude de la vie des détenus grévistes de la faim dans les prisons de l'autorité de Fatah en Cisjordanie occupée, alors qu'ils sont d’anciens détenus libérés des prisons de l’occupation.
Dans un communiqué de presse publié, le mercredi 15/12, le centre a mis en garde contre « une tragédie qui pourrait être l’issue de cette grève de la faim » des détenus dans les prisons d'Abbas. Il a demandé la nécessité de « mettre un terme à la souffrance de ces captifs par leur libération et d’arrêter de mettre leur vie en danger et de les humilier ».
Le centre a pris connaissance par certaines familles de ces détenus politiques qu’ils vivent dans des conditions de détention très dures et des violations sauvages dans les prisons des milices d'Abbas. Ils ont organisé leur grève de la faim pour contester ces conditions, et ils risquent de perdre leur vie à cause de la grève de la faim et de ces souffrances.
Le centre a appelé l'autorité du Fatah en Cisjordanie représentée par son ex-président, à libérer immédiatement ces détenus et les autres captifs politiques en Cisjordanie occupée, en soulignant que ce genre de détention est « contraire aux conventions palestiniennes, internationales et humanitaires ».
Il a appelé toutes les organisations juridiques des droits de l'homme et des détenus à mettre la pression sur l'autorité de Fatah pour résoudre la question des détenus grévistes de la faim et les libérer immédiatement car il existe un danger s’ils poursuivent cette grève de la faim, et car leur détention n’est pas légale.
Il a appelé toutes les organisations juridiques des droits de l'homme et des détenus à mettre la pression sur l'autorité de Fatah pour résoudre la question des détenus grévistes de la faim et les libérer immédiatement car il existe un danger s’ils poursuivent cette grève de la faim, et car leur détention n’est pas légale.
D'autre part, le centre palestinien pour la défense des détenus a appelé toutes les associations juridiques qui s'occupent des affaires des droits de l’homme, des détenus et des femmes à la nécessité d'intervenir immédiatement et presser l'occupation pour libérer la détenue Lebnan Abou Ghelma et sa sœur Taghreid, ainsi que toutes les détenues palestiniennes dans les prisons sionistes et en particulier les malades. La captive palestinienne Lebnan Abou Ghelma, 28 ans, de la ville de Naplouse poursuit sa grève de la faim depuis quinze jours consécutifs.
Le centre a ainsi averti de la détérioration de son état de santé qui a atteint un niveau très dangereux à cause de la grève de la faim, affirmant l'illégalité de la détention de la captive Lebnan Abou Ghelma et sa sœur Taghreid, dont les conditions de détention sont contraires à toutes les conventions et les lois internationales, surtout que l’occupation a mis la captive Lebnan en isolement dans les cellules de la prison de Hacharon afin de la punir pour sa grève de la faim et faire pression sur elle pour qu’elle arrête.
Le centre a assuré que la captive a été déjà libérée des prisons sionistes dans le cadre de l'opération des femmes libres où l'occupation a libéré 20 captives palestiniens en échange d’une vidéo du soldat sioniste, Gilad Chalit, capturé par la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza, mais l'occupation l’a enlevée de nouveau il y a 5 mois.