[ 15/12/2010 - 12:42 ] |
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Ramallah – CPI L'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a demandé des « garanties » américaines pour relancer les négociations avec l'entité sioniste, malgré le fait que Washington ait annoncé dernièrement son échec à convaincre le gouvernement de l'occupation de prolonger le gel de la colonisation pour 90 jours supplémentaires. Un responsable de l'Autorité palestinienne, qui a préféré rester dans l’anonymat, a affirmé qu'Abbas a envoyé avec le prétendu haut négociateur palestinien, Saëb Orikat, une lettre à l'administration américaine qui l'a remise à Hillary Clinton. Il y demande « des garanties américaines et des réponses aux interrogations sur les futures négociations directes ou indirectes ». Le responsable a déclaré qu'Abbas « attend des réponses américaines à ses demandes qui pourraient être soumises à Mitchell lors de leur réunion aujourd'hui à Ramallah ». Néanmoins, lors d’une conférence de presse suivant la rencontre, Mitchell n’a fait aucune mention de la lettre ou de toute demande palestinienne, en disant seulement que « Washington est déterminé à poursuivre ses efforts pour parvenir à un accord de paix ». Abbas a demandé dans sa lettre d'obtenir « des garanties sérieuses pour tout processus de paix à l'avenir, telles que des bases pour les négociations qui conduiront à une résolution globale dans la région du Proche-Orient sur la base de la solution de deux Etats », selon ce responsable. Il a également exigé dans sa lettre la présence d'une « troisième force internationale sur les frontières du (futur) Etat palestinien, et la résolution de toutes les questions de la solution finale, en particulier celle des réfugiés palestiniens selon les décisions internationales ». L'émissaire palestinien pour le processus de paix dans la région du Moyen-Orient avait proposé, hier mardi 14/12, lors de sa rencontre avec Abou Mazen, de « nouvelles idées pour relancer le processus de paix suspendu ». Des médias internationaux ont rapporté que Mitchell tente d'obtenir l'accord de l'autorité d'Abbas pour discuter « des questions fondamentales dans le conflit » à travers des négociations indirectes avec les sionistes. |