Agroalimentaire : une forte reculade en Europe des ventes d'Israël. La signature d'un accord commercial agricole entre Israël et l’U.E. relancera les exportations au départ de l’Etat hébreu
Par IsraelValley Communiqués IsraelVallay du 14.02.2010
Une vingtaine d’entreprises israéliennes ont été présentes au dernier Sial (Salon international de l'alimentation) à Paris le mois dernier. Il s’agissait pour la plupart de PME. Après 7 ans d’absence au Sial, la présence de ces 20 entreprises a signé le retour d’Israël dans le concert international de l’agroalimentaire.
L’enjeu est de taille car, pour la première fois en 2009, Israël a enregistré un recul sévère de ses exportations (-17%). Cependant, la signature, le 1er janvier dernier, d’un accord commercial agricole entre Israël et l’Union européenne pourrait favoriser la relance des exportations au départ de l’Etat hébreu.
Les produits présentés au Sial ont été innovants comme ces barres énergisantes croustillantes. Développé de longue date pour des raisons religieuses, le savoir-faire israélien en matière de sans gluten et sans lactose est perceptible à travers toute une gamme de produits comme les tablettes de chocolat et les biscuits sans gluten fabriqués par Carmit Industry. Les produits du terroir comme le sel de la mer Morte ou le miel de Jérusalem constituent d’autres spécificités de l’industrie agroalimentaire israélienne.
(…)
Michal Neeman, Directrice du Développement Commercial Agroalimentaire à l’Institut d’Export d’Israël - "Si l’Europe représente 48% des exportations agroalimentaires d’Israël, la France ne constitue que 7 % des échanges."
http://www.israelvalley.com/news/2010/12/14/29499
Les entreprises étrangères se sont une nouvelle fois déplacées en nombre au Sial le mois dernier. Sur 5 500 exposants, 78 % étaient d’origine étrangère. À côté de la forte présence brésilienne et argentine, Israël, le Maroc et l’Italie se sont particulièrement distingués. Israël est revenu cette année avec 19 entreprises.
La suppression des droits de douane entre Israël et l’Europe depuis le 1er janvier 2010 est une belle opportunité pour augmenter ses exportations vers la France.
Sur ces 19 sociétés, cinq ont été sélectionnées pour l’espace Tendances & Innovations avec près de dix produits.
« Traditionnellement, notre pays exportait des fruits et légumes, mais était surtout connu pour ses produits casher. Or en 20 ans, les produits se sont sophistiqués », explique Michal Neeman, directrice du développement commercial du secteur agroalimentaire à l’Institut d’export d’Israël. Si l’Europe représente 48 % des exportations agroalimentaires d’Israël, la France ne constitue que 7 % des échanges, une part que les entreprises souhaitent évidemment augmenter, grâce à des produits particulièrement innovants, notamment le « sans gluten ». Parmi ceux-ci, des gaufrettes sans gluten ou sans lactose proposées par l’entreprise Carmit.
Cette dernière exporte déjà ces produits aux États-Unis ou au Canada et cherche actuellement un partenaire français pour les commercialiser dans l’Hexagone.
« Nous remplaçons le gluten ou le lactose par de la farine de riz, de soja ou de la pomme de terre. Nous avons déjà eu des discussions avec Valpiform, filiale du groupe Lactalis », note Adrian Sagman, responsable international des ventes et du marketing, précisant que rien n’avait abouti pour le moment.
L’enjeu est de taille car, pour la première fois en 2009, Israël a enregistré un recul sévère de ses exportations (-17%). Cependant, la signature, le 1er janvier dernier, d’un accord commercial agricole entre Israël et l’Union européenne pourrait favoriser la relance des exportations au départ de l’Etat hébreu.
Les produits présentés au Sial ont été innovants comme ces barres énergisantes croustillantes. Développé de longue date pour des raisons religieuses, le savoir-faire israélien en matière de sans gluten et sans lactose est perceptible à travers toute une gamme de produits comme les tablettes de chocolat et les biscuits sans gluten fabriqués par Carmit Industry. Les produits du terroir comme le sel de la mer Morte ou le miel de Jérusalem constituent d’autres spécificités de l’industrie agroalimentaire israélienne.
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Michal Neeman, Directrice du Développement Commercial Agroalimentaire à l’Institut d’Export d’Israël - "Si l’Europe représente 48% des exportations agroalimentaires d’Israël, la France ne constitue que 7 % des échanges."
http://www.israelvalley.com/news/2010/12/14/29499
Les entreprises étrangères se sont une nouvelle fois déplacées en nombre au Sial le mois dernier. Sur 5 500 exposants, 78 % étaient d’origine étrangère. À côté de la forte présence brésilienne et argentine, Israël, le Maroc et l’Italie se sont particulièrement distingués. Israël est revenu cette année avec 19 entreprises.
La suppression des droits de douane entre Israël et l’Europe depuis le 1er janvier 2010 est une belle opportunité pour augmenter ses exportations vers la France.
Sur ces 19 sociétés, cinq ont été sélectionnées pour l’espace Tendances & Innovations avec près de dix produits.
« Traditionnellement, notre pays exportait des fruits et légumes, mais était surtout connu pour ses produits casher. Or en 20 ans, les produits se sont sophistiqués », explique Michal Neeman, directrice du développement commercial du secteur agroalimentaire à l’Institut d’export d’Israël. Si l’Europe représente 48 % des exportations agroalimentaires d’Israël, la France ne constitue que 7 % des échanges, une part que les entreprises souhaitent évidemment augmenter, grâce à des produits particulièrement innovants, notamment le « sans gluten ». Parmi ceux-ci, des gaufrettes sans gluten ou sans lactose proposées par l’entreprise Carmit.
Cette dernière exporte déjà ces produits aux États-Unis ou au Canada et cherche actuellement un partenaire français pour les commercialiser dans l’Hexagone.
« Nous remplaçons le gluten ou le lactose par de la farine de riz, de soja ou de la pomme de terre. Nous avons déjà eu des discussions avec Valpiform, filiale du groupe Lactalis », note Adrian Sagman, responsable international des ventes et du marketing, précisant que rien n’avait abouti pour le moment.