03/12/2010
Des millions de Palestiniens vivent toujours dans des conditions précaires et auront besoin dans les années qui viennent d'une assistance pour survivre, a estimé hier l'ONU qui a lancé un appel de fonds de 575 millions de dollars pour 2011.
Malgré quelques avancées récentes dans la bande de Gaza, la situation globale « ne s'améliore pas » réellement pour les quelque 4,5 millions d'habitants des territoires palestiniens, a expliqué le coordonnateur spécial adjoint des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Maxwell Gaylard. Les raisons sont « la poursuite du blocus de Gaza (par les autorités israéliennes), l'occupation elle-même (de la Cisjordanie) et les colonies », a-t-il poursuivi lors d'un point de presse.
Malgré quelques avancées récentes dans la bande de Gaza, la situation globale « ne s'améliore pas » réellement pour les quelque 4,5 millions d'habitants des territoires palestiniens, a expliqué le coordonnateur spécial adjoint des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Maxwell Gaylard. Les raisons sont « la poursuite du blocus de Gaza (par les autorités israéliennes), l'occupation elle-même (de la Cisjordanie) et les colonies », a-t-il poursuivi lors d'un point de presse.
Dans la bande de Gaza, une légère amélioration est perceptible ces derniers mois depuis l'allègement du blocus d'Israël sur des produits de consommation courante en juin. Toutefois, les agences humanitaires continuent de fournir une aide sous une forme ou une autre à 75 % de Gazaouis qui sont toujours 25 % à vivre en dessous du seuil de pauvreté, a ajouté le responsable onusien.
En Cisjordanie, le tableau n'est pas meilleur, avec des « poches de pauvreté ». Quant à Jérusalem-Est, il est confronté à un problème grandissant de surpopulation. Ainsi, 10 000 enfants palestiniens y habitant n'ont pas un accès normal à l'école.
En Cisjordanie, le tableau n'est pas meilleur, avec des « poches de pauvreté ». Quant à Jérusalem-Est, il est confronté à un problème grandissant de surpopulation. Ainsi, 10 000 enfants palestiniens y habitant n'ont pas un accès normal à l'école.