[ 12/12/2010 - 23:42 ] |
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Gaza – CPI Voilà soixante-deux ans que l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies a adopté la déclaration universelle des droits de l’homme, le 1er décembre 1948 plus exactement. Voilà aussi soixante-deux ans que les occupants israéliens continuent leurs agressions contre le peuple palestinien, dans toutes ses tranches, en particulier contre les captifs internés dans leurs cellules. Ces derniers n’ont le droit qu’à la torture et la privation de tous leurs droits, assurés pourtant par toutes les conventions internationales. Violation de toutes les conventions Justement, les occupants israéliens pratiquent contre les captifs palestiniens et arabes tous les actes criminels, des actes qui viennent à l’encontre des droits de l’homme, dit le conseiller Mohammed Al-Ghol, ministre des affaires des captifs et des libérés, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme. Les occupants israéliens ne respectent aucunement les droits des captifs à des conditions de vie décentes, au soin médical, à des lieux adéquats aux humains. La torture En fait, les occupants israéliens appliquent une politique programmée pour tuer à petit feu les captifs palestiniens, physiquement comme psychologiquement, en appliquant par exemple la négligence médicale, dit le ministre. L’occupant pratique toutes sortes de torture prohibée mondialement. Les journaux israéliens eux-mêmes en parlent, document à l’appui. Le problème, c’est que le monde ne fait rien pour alléger les souffrances de plus de 7500 captifs internés derrière les barreaux de l’occupation israélienne, qui donne aux équipes d’enquêteurs le feu vert afin qu’ils pratiquent la torture contre les captifs palestiniens. Même la jurisprudence n’interdit pas la torture. Nouvelles injustices Pour sa part, Ismaël Al-Thawabita, directeur du centre palestinien pour la défense des captifs, dit que la 62ème commémoration de la publication de la déclaration universelle des droits de l’homme représente une occasion pour le monde de regarder de près ce qui se passe en Palestine et les pratiques oppressives israéliennes pratiquées contre les Palestiniens, surtout contre les captifs enfermés dans les prisons israéliennes. Parmi les 7500 captifs palestiniens, il y a 1600 malades, plus de 330 mineurs, 33 femmes, 26 handicapés. Il y a aussi des centaines d’anciens captifs pour qui l’occupant ne respecte pas les accords signés pour les libérer. Cela fait 33 ans que Naïl Al-Bargouthi (Abou Al-Nour) souffre dans les cellules israéliennes. L’Organisation des Nations Unies et les pays du monde entier devront pratiquer toutes les pressions possibles pour libérer les captifs palestiniens. L’activiste juridique Al-Thawabita a appelé toutes les organisations internationales officielles comme officieuses à travailler pour faire connaître les violations de l’occupation israélienne et pour libérer les captifs palestiniens. Il faut préparer les documents servant la cause des captifs. Et les familles Notons que les familles de la bande de Gaza se voient interdire toute visite auprès de leurs proches internés dans les prisons israéliennes, depuis des années. Et soulignons enfin que des dizaines de Palestiniens sont internés sous ce régime illégal de « Détention administrative ». |