[ 11/12/2010 - 20:16 ] |
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Palestine – CPI Depuis plus d’un an, les rencontres discrètes continuent entre les services de renseignements israéliens et saoudiens, confirment des sources sécuritaires israéliennes. Les rencontres n’ont pas l’air de prendre fin, en dépit du grand embarras diplomatique et politique causé par les câbles publiés par le site Wikileaks. La plupart de ces rencontres se tiennent dans la capitale jordanienne Amman, souvent avec la participation du directeur des services de renseignements généraux saoudiens le prince Moqran Ben Abdou Al-Aziz et Meir Dagan, ancien directeur des services de renseignements israéliens "le Mossad". Ils se rencontrent pour coordonner les actions dans le domaine des renseignements entre "Israël", l’Arabie Saoudite et la Jordanie, mais surtout pour coordonner leurs actions contre le programme nucléaire iranien, confirment les sources. Les sources soulignent que l’Arabie Saoudite a donné son feu vert pour que les chasseurs-bombardiers passent par son espace aérien, en allant vers l’Iran. Mais pas seulement, la coordination militaire entre eux va loin, très loin. Les Saoudiens permettront aux Israéliens d’utiliser des aérodromes d’atterrissage qui se seront préparés spécialement pour eux, dans leur désert. Le but sera d’approvisionner les chasseurs-bombardiers israéliens. Des stations de carburant seront installées à cette fin. Le journal officiel saoudien Arab News a publié un rapport détaillé sur Dagan, qui allait quitter le Mossad. Cette publication confirme cette tendance saoudienne, remarquent des experts israéliens. En effet, c’est la première fois qu’un journal saoudien publie quelque chose concernant la direction de l’armée ou des services de renseignements israéliens. Pas un mot sur le départ prévu de Gabi Ashkenazi, chef d’état-major, ou sur la désignation à sa place de Yoav Galant. En Arabie Saoudite, on a parlé de Dagan, et il est considéré comme l’homme qui se trouve derrière les opérations secrètes préparées contre l’Iran, surtout contre son programme nucléaire. Ces publications représentent aussi des indications de l’implication de l’Arabie Saoudite, croient les sources. Puis les sources sionistes ne croient pas que le hasard y soit pour quelque chose dans ces publications, surtout qu’elles viennent vingt-quatre heures seulement après l’attentat mené conte deux scientifiques iraniens. Le premier était le professeur Majid Sharyari, qui a été tué sur le champ. Le deuxième, le professeur Abbas Dwani, a été grièvement blessé. Les Saoudiens n’ont pas parlé des ces actions ; ils attribuent sans doute de telles opérations secrètes à "Israël". Et de façon inattendue, les Saoudiens parlent du nouveau directeur du Mossad Tamir Pardo et disent qu’il a été désigné pour ce poste au moment de la guerre froide israélienne menée contre l’Iran. C’est vraiment la première fois qu’ils parlent de cette façon du Mossad. Les sources israéliennes sont sûres et certaines que cette nouvelle réaction des médias saoudiens ne peut se faire sans un feu vert venant de très haut, de la tête de la famille royale. Tout cela signifie que malgré les fuites de Wikileaks, le directeur des services de renseignements généraux le prince Moqaran continue les rencontres de coordination concernant le dossier iranien avec le nouveau directeur du Mossad. Il est très probable alors qu’il y ait une rencontre tripartite réunissant le prince Moqaran, l’ancien directeur du Mossad et le nouveau. Article publié par le Forum israélien des renseignements, le 7 décembre 2010, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI) |