01/10/2010
Les États-Unis, l'UE et la Ligue arabe ont, chacun de leur côté, intensifié hier leurs efforts pour donner une chance à la paix. George Mitchell et Catherine Ashton multipliaient les rencontres avec les dirigeants israéliens et palestiniens pour permettre aux négociations directes de continuer. La Ligue, elle, a reporté une réunion pour donner du temps aux négociateurs afin de trouver une solution à la crise née de la reprise de la colonisation juive.
Les États-Unis intensifiaient leurs efforts hier, après avoir obtenu une prolongation de 48 heures, pour arracher un accord entre Palestiniens et Israéliens sur la colonisation, objet d'un différend qui compromet la poursuite des négociations. « Nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour trouver un terrain d'entente entre les parties afin de permettre aux négociations directes de continuer », a déclaré l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, à l'issue d'entretiens avec le président palestinien, Mahmoud Abbas. « Nous allons continuer intensivement nos efforts dans les jours à venir », a ajouté l'émissaire américain au terme de plus de deux heures de discussions, précisant qu'il rencontrerait de nouveau M. Abbas aujourd'hui.
La haute représentante de l'Union européenne (UE) aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, est également arrivée à Ramallah (Cisjordanie) hier, où elle a rencontré M. Abbas tard dans la nuit.
La haute représentante de l'Union européenne (UE) aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, est également arrivée à Ramallah (Cisjordanie) hier, où elle a rencontré M. Abbas tard dans la nuit.
Ces entretiens coïncident avec l'annonce par la Ligue arabe du report d'une réunion au cours de laquelle le chef de l'Autorité palestinienne devait prononcer un discours « très important » et se prononcer sur la poursuite des négociations avec Israël à la suite de la reprise des chantiers dans les colonies juives de Cisjordanie. Le report du 4 au 6 octobre de la réunion de la Ligue arabe, convoquée à la demande du dirigeant palestinien, vise à « permettre au président Mahmoud Abbas d'être présent, au vu des derniers efforts des États-Unis concernant les discussions de paix », a expliqué à l'AFP Ahmad Eissa, porte-parole du secrétaire général de l'organisation Amr Moussa.
Le dirigeant palestinien a « demandé à M. Mitchell de poursuivre ses efforts et exigé l'arrêt total par Israël des activités de colonisation (...) afin de donner au processus de paix la chance qu'il mérite », a pour sa part indiqué Saëb Erakat, principal négociateur palestinien. Il a répété que la partie palestinienne ne souhaitait pas l'arrêt des pourparlers mais celui de la colonisation, réaffirmant : « Mais celui qui décide de poursuivre la colonisation est celui qui décide d'arrêter les négociations. » « Cette position a été exprimée au président américain Barack Obama dans une lettre du président Abbas », a-t-il précisé.
Les nouvelles constructions ont recommencé lundi dans des colonies de Cisjordanie occupée après l'expiration d'un moratoire de dix mois, qu'Israël a décidé de ne pas prolonger malgré d'intenses pressions internationales. M. Abbas, qui a prévenu qu'il ne continuerait pas à négocier sans renouvellement de ce moratoire, a toutefois indiqué lundi qu'il annoncerait sa décision après la consultation des instances dirigeantes palestiniennes, samedi, et la réunion de la Ligue arabe.
Le quotidien israélien Maariv a rapporté mercredi que le président Obama avait proposé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu un nouveau moratoire de deux mois en échange de la fourniture d'armes sophistiquées et l'assurance que les États-Unis bloqueraient toute tentative de discuter de la proclamation d'un État palestinien au Conseil de sécurité des Nations unies. Mais la Maison-Blanche a démenti hier l'envoi d'une lettre en ce sens, après qu'un analyste américain proche de Dennis Ross, lui-même conseiller de l'équipe Obama, eut fait état d'un tel document dans un article en ligne.
Arrivé mardi soir pour sauver les négociations entamées le 2 septembre, M. Mitchell a déjà rencontré M. Netanyahu, qui a souhaité la continuation des « discussions positives » avec M. Abbas, et le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak. Mme Ashton doit pour sa part s'entretenir, après M. Abbas, avec son Premier ministre Salam Fayyad aujourd'hui, puis avec MM. Netanyahu et Barak, selon un porte-parole de l'UE à Jérusalem.
Le dirigeant palestinien a « demandé à M. Mitchell de poursuivre ses efforts et exigé l'arrêt total par Israël des activités de colonisation (...) afin de donner au processus de paix la chance qu'il mérite », a pour sa part indiqué Saëb Erakat, principal négociateur palestinien. Il a répété que la partie palestinienne ne souhaitait pas l'arrêt des pourparlers mais celui de la colonisation, réaffirmant : « Mais celui qui décide de poursuivre la colonisation est celui qui décide d'arrêter les négociations. » « Cette position a été exprimée au président américain Barack Obama dans une lettre du président Abbas », a-t-il précisé.
Les nouvelles constructions ont recommencé lundi dans des colonies de Cisjordanie occupée après l'expiration d'un moratoire de dix mois, qu'Israël a décidé de ne pas prolonger malgré d'intenses pressions internationales. M. Abbas, qui a prévenu qu'il ne continuerait pas à négocier sans renouvellement de ce moratoire, a toutefois indiqué lundi qu'il annoncerait sa décision après la consultation des instances dirigeantes palestiniennes, samedi, et la réunion de la Ligue arabe.
Le quotidien israélien Maariv a rapporté mercredi que le président Obama avait proposé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu un nouveau moratoire de deux mois en échange de la fourniture d'armes sophistiquées et l'assurance que les États-Unis bloqueraient toute tentative de discuter de la proclamation d'un État palestinien au Conseil de sécurité des Nations unies. Mais la Maison-Blanche a démenti hier l'envoi d'une lettre en ce sens, après qu'un analyste américain proche de Dennis Ross, lui-même conseiller de l'équipe Obama, eut fait état d'un tel document dans un article en ligne.
Arrivé mardi soir pour sauver les négociations entamées le 2 septembre, M. Mitchell a déjà rencontré M. Netanyahu, qui a souhaité la continuation des « discussions positives » avec M. Abbas, et le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak. Mme Ashton doit pour sa part s'entretenir, après M. Abbas, avec son Premier ministre Salam Fayyad aujourd'hui, puis avec MM. Netanyahu et Barak, selon un porte-parole de l'UE à Jérusalem.