Par French Moqawama
A l’occasion de la commémoration du dixième anniversaire du déclenchement de l’Intifada al-Aqsa, la Commission nationale pour le soutien aux prisonniers a publié son rapport où elle indique que 73.000 citoyens palestiniens ont été kidnappés par les forces de l’occupation, dont 850 femmes, 8700 enfants et 56 députés du conseil législatif. 76 prisonniers sont tombés martyrs à cause de la torture, de la négligence médicale dans les prisons, de l’exécution suite à l’arrestation ou à l’intérieur des prisons.
Alors qu’avant l’intifada al-Aqsa, les prisonniers palestiniens et arabes étaient au nombre d’environ 500, le nombre des prisonniers a vite augmenté à cause des enlèvements menés par les forces de l’occupation pour atteindre le chiffre de 12.000 prisonniers et prisonnières.
Au cours de ces dix années, depuis le début de l’Intifada al-Aqsa, les conditions de détention se sont rapidement détériorées, les autorités carcérales sionistes n’hésitant pas à commettre des crimes de guerre envers les prisonniers, à cause de l’impunité dont jouit l’Etat sioniste dans « la communauté internationale », plus soucieuse de libérer un soldat sioniste capturé alors qu’il était au front que de faire des pressions sur l’Etat sioniste pour améliorer au moins le sort des prisonniers et leur accorder le statut de prisonniers de guerre.
Au cours de ces dix années passées, les forces de l’occupation ont enlevé plus de 850 palestiniennes, dont des mineures, à peine âgées de 16 ans. 37 Palestiniennes sont toujours détenues dans des conditions extrêmement sordides, privées de tous leurs droits, et où elles subissent les privations, les humiliations et même les fouilles humiliantes et les menaces d’abus. Quatre prisonnières ont dû accoucher en détention, les pieds et les mains attachés aux lits dans des hôpitaux inhumains, avant de retourner immédiatement en cellules avec leurs nouveau-nés.
Des milliers d’enfants ont été enlevés, et continuent à l’être. Des centaines de ces jeunes sont même devenus majeurs en prison, passant d’un statut à l’autre tout en étant derrière les barreaux.
Plus de 300 enfants sont arrêtés, en attente de jugement, alors que plusieurs d’entre eux sont des « détenus administratifs », ce qui signifie qu’ils sont détenus sur des « présomptions » des services sécuritaires qui les jugent menaçants à la sécurité de l’Etat sioniste.
De récents rapports font état des tortures physiques et morales des enfants palestiniens par les services de renseignements sionistes, avant même d’être transférés en prison, après leur arrestation : ils sont emmenés dans les colonies juives qui possèdent des centres de détention et les enfants y subissent des sévices de toutes sortes.
De nombreux prisonniers, dirigeants ou cadres des mouvements de la résistance, sont mis en isolement dans des cellules individuelles. Celles-ci sont souvent souterraines. Les sionistes souhaitent ainsi briser l’unité des prisonniers, empêcher les mouvements de protestation et surtout la participation des prisonniers à la direction de la lutte palestinienne. Malgré l’isolement et les traitements inhumains, les dirigeants palestiniens en prison restent en contact permanent avec leur peuple et participent à la plupart des discussions et des actions en Palestine.
Alors qu’avant l’intifada al-Aqsa, les prisonniers palestiniens et arabes étaient au nombre d’environ 500, le nombre des prisonniers a vite augmenté à cause des enlèvements menés par les forces de l’occupation pour atteindre le chiffre de 12.000 prisonniers et prisonnières.
Au cours de ces dix années, depuis le début de l’Intifada al-Aqsa, les conditions de détention se sont rapidement détériorées, les autorités carcérales sionistes n’hésitant pas à commettre des crimes de guerre envers les prisonniers, à cause de l’impunité dont jouit l’Etat sioniste dans « la communauté internationale », plus soucieuse de libérer un soldat sioniste capturé alors qu’il était au front que de faire des pressions sur l’Etat sioniste pour améliorer au moins le sort des prisonniers et leur accorder le statut de prisonniers de guerre.
Au cours de ces dix années passées, les forces de l’occupation ont enlevé plus de 850 palestiniennes, dont des mineures, à peine âgées de 16 ans. 37 Palestiniennes sont toujours détenues dans des conditions extrêmement sordides, privées de tous leurs droits, et où elles subissent les privations, les humiliations et même les fouilles humiliantes et les menaces d’abus. Quatre prisonnières ont dû accoucher en détention, les pieds et les mains attachés aux lits dans des hôpitaux inhumains, avant de retourner immédiatement en cellules avec leurs nouveau-nés.
Des milliers d’enfants ont été enlevés, et continuent à l’être. Des centaines de ces jeunes sont même devenus majeurs en prison, passant d’un statut à l’autre tout en étant derrière les barreaux.
Plus de 300 enfants sont arrêtés, en attente de jugement, alors que plusieurs d’entre eux sont des « détenus administratifs », ce qui signifie qu’ils sont détenus sur des « présomptions » des services sécuritaires qui les jugent menaçants à la sécurité de l’Etat sioniste.
De récents rapports font état des tortures physiques et morales des enfants palestiniens par les services de renseignements sionistes, avant même d’être transférés en prison, après leur arrestation : ils sont emmenés dans les colonies juives qui possèdent des centres de détention et les enfants y subissent des sévices de toutes sortes.
De nombreux prisonniers, dirigeants ou cadres des mouvements de la résistance, sont mis en isolement dans des cellules individuelles. Celles-ci sont souvent souterraines. Les sionistes souhaitent ainsi briser l’unité des prisonniers, empêcher les mouvements de protestation et surtout la participation des prisonniers à la direction de la lutte palestinienne. Malgré l’isolement et les traitements inhumains, les dirigeants palestiniens en prison restent en contact permanent avec leur peuple et participent à la plupart des discussions et des actions en Palestine.