publié le lundi 27 septembre 2010.
Environ dix mille détenus palestiniens et arabes commencent une grève illimitée de la faim pour dénoncer les pratiques contraires aux plus simples principes humains et traités internationaux. La dernière violation était l’attaque barbare dont était victime les détenus à la prison "Rimon" dans le Nakab la semaine dernière. Cette grève concernera toutes les prisons israéliennes et commencera essentiellement par la prison du Nakab (2000 prisonniers), la prison Majdo (1000 prisonniers) et la prison Ofar (900 prisonniers), mais également dans les prisons de Nafha et Asqalan dans lesquelles Israél détient presque 1000 prisonniers la plupart sont condamnés à de lourdes peines. Cette grève concernera les jours suivants tous les détenus à Hadarim, Bir As-Sabi’, Chatta et Damoun alors que les prisonniers de l’hôpital Ar-Ramla ont décidé de soutenir leurs frères en annonçant également une grève de la faim et des médicaments.
A l’intérieur des prisons, des commissions représentatives des détenus ont été formées pour conduire ce mouvement, et l’heure H a été fixé à aujourd’hui.
Des listes des revendications des prisonniers ont été préparées à savoir :
1- la libération des prisonniers malades, des femmes et des enfants
2- l’application des conventions internationales en accordant aux prisonniers tous les droits fixés par ces conventions
3- mettre fin à la mise en isolement, qui durent depuis quelques années, pour certains détenus
4- l’autorisation aux parents originaires de la bande de Gaza de visiter leurs enfants
5- l’augmentation de la quantité, mais surtout de la qualité, de la nourriture donnée aux prisonniers
6- faire les interventions chirurgicales nécessaires dans les hôpitaux israéliens et non dans la prison de Ar-Ramla où les conditions pour de telles interventions sont complètement absentes, et dans laquelle les prisonniers sont devenus un terrain d’expérimentation pour les nouveaux médecins israéliens.
330 enfants de moins de 18 ans, 37 femmes dans une situation sanitaire difficile et 14 parlementaires palestiniens font partie des détenus qui suivent la grève, ainsi que des prisonniers arabes.
313 détenus ont passé plus de 16 ans derrière les barreaux parmi eux 114 depuis vingt ans et 14 depuis vingt cinq ans. Selon les dernières statistiques, les prisonniers sont originaires de toutes les régions palestiniennes : 11% de la bande de Gaza, 6% de Jérusalem et les territoires palestiniens de 1948, alors que les prisonniers de la Cisjordanie constituent la partie la plus importante 83%.
An Liban, les commissions représentatives des détenus se sont réunies au siège de "l’association libanaise des prisonniers libérés" en présence des représentants du Hezbollah, du Mouvement Amal, du Parti communiste et des Fractions palestiniennes. Au cours de cette réunion, tous les participants ont fixé la politique à suivre pour soutenir la grève en commençant par un rassemblement à onze heures devant le siège de la Croix rouge internationale à Beyrouth.
D’autres interventions sont prévues pour les jours suivants.A l’intérieur des prisons, des commissions représentatives des détenus ont été formées pour conduire ce mouvement, et l’heure H a été fixé à aujourd’hui.
Des listes des revendications des prisonniers ont été préparées à savoir :
1- la libération des prisonniers malades, des femmes et des enfants
2- l’application des conventions internationales en accordant aux prisonniers tous les droits fixés par ces conventions
3- mettre fin à la mise en isolement, qui durent depuis quelques années, pour certains détenus
4- l’autorisation aux parents originaires de la bande de Gaza de visiter leurs enfants
5- l’augmentation de la quantité, mais surtout de la qualité, de la nourriture donnée aux prisonniers
6- faire les interventions chirurgicales nécessaires dans les hôpitaux israéliens et non dans la prison de Ar-Ramla où les conditions pour de telles interventions sont complètement absentes, et dans laquelle les prisonniers sont devenus un terrain d’expérimentation pour les nouveaux médecins israéliens.
330 enfants de moins de 18 ans, 37 femmes dans une situation sanitaire difficile et 14 parlementaires palestiniens font partie des détenus qui suivent la grève, ainsi que des prisonniers arabes.
313 détenus ont passé plus de 16 ans derrière les barreaux parmi eux 114 depuis vingt ans et 14 depuis vingt cinq ans. Selon les dernières statistiques, les prisonniers sont originaires de toutes les régions palestiniennes : 11% de la bande de Gaza, 6% de Jérusalem et les territoires palestiniens de 1948, alors que les prisonniers de la Cisjordanie constituent la partie la plus importante 83%.
An Liban, les commissions représentatives des détenus se sont réunies au siège de "l’association libanaise des prisonniers libérés" en présence des représentants du Hezbollah, du Mouvement Amal, du Parti communiste et des Fractions palestiniennes. Au cours de cette réunion, tous les participants ont fixé la politique à suivre pour soutenir la grève en commençant par un rassemblement à onze heures devant le siège de la Croix rouge internationale à Beyrouth.
Nada H. du "Collectif des traducteurs d’Assawra"
Nabih Awadah