Le président israélien Shimon Peres a déclaré dimanche qu’« Israël » "cherche à avoir des relations d'amitié avec la Turquie" en dépit de la crise entre les deux pays envenimée par l'assaut israélien meurtrier contre une flottille d'aide pour Gaza.
Le président turc Abdullah Gül, interrogé séparément dans la même émission diffusée sur la chaîne américaine CNN, a déclaré de son côté que l'amélioration des relations dépendait d' « Israël ».
Peres a dit dans l’émission GPS, « j'ai lu qu'ils (les Turcs) voulaient des excuses et des compensations, j'ai été extrêmement surpris. Mais nous n'avons pas changé d'attitude envers la Turquie. Nous étions des amis de la Turquie et nous cherchons à avoir des relations d'amitié avec la Turquie ».
De son côté, M. Gül a critiqué les responsables israéliens, en disant : "ils défendent leurs actions et nous critiquent comme si nous avions fait quelque chose de mal. Dans ce cas, comment pourrais-je rencontrer (Peres)"?
"Nous ne sommes pas contre Israël, nous ne sommes pas des ennemis, mais nous avons le droit de critiquer sa politique", a-t-il encore déclaré, tout en soulignant que l'amélioration des relations "dépendait d'Israël".
Les relations entre la Turquie et "Israël", autrefois alliés stratégiques, ont connu de vives tensions depuis l'offensive israélienne de décembre 2008-janvier 2009 contre la bande de Gaza. Elles se sont encore crispées après l'abordage sanglant de la flottille qui a fait neuf morts, dont huit Turcs et un Turco-américain.
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Le président turc Abdullah Gül, interrogé séparément dans la même émission diffusée sur la chaîne américaine CNN, a déclaré de son côté que l'amélioration des relations dépendait d' « Israël ».
Peres a dit dans l’émission GPS, « j'ai lu qu'ils (les Turcs) voulaient des excuses et des compensations, j'ai été extrêmement surpris. Mais nous n'avons pas changé d'attitude envers la Turquie. Nous étions des amis de la Turquie et nous cherchons à avoir des relations d'amitié avec la Turquie ».
De son côté, M. Gül a critiqué les responsables israéliens, en disant : "ils défendent leurs actions et nous critiquent comme si nous avions fait quelque chose de mal. Dans ce cas, comment pourrais-je rencontrer (Peres)"?
"Nous ne sommes pas contre Israël, nous ne sommes pas des ennemis, mais nous avons le droit de critiquer sa politique", a-t-il encore déclaré, tout en soulignant que l'amélioration des relations "dépendait d'Israël".
Les relations entre la Turquie et "Israël", autrefois alliés stratégiques, ont connu de vives tensions depuis l'offensive israélienne de décembre 2008-janvier 2009 contre la bande de Gaza. Elles se sont encore crispées après l'abordage sanglant de la flottille qui a fait neuf morts, dont huit Turcs et un Turco-américain.