Brigades Ezzedeen Al-Qassam
Un jeune palestinien, nommé ici sous le pseudonyme de Talal a révélé des détails choquants de sa détention dans les prisons égyptiennes et des graves tortures subies aux mains des policiers qui voulaient lui arracher des informations dont il n’avait aucune connaissance.
La torture est une pratique extrêmement courante dans l’Egypte de Moubarak, lequel est considéré pourtant comme un "modéré" par nos oligarchies occidentales.
Talal a décrit en détail à l’agence Al-Quds les premiers instants de sa détention à l’aéroport du Caire et comment il avait été soumis, dans des centres d’interrogatoire, à différentes formes de torture, notamment des coups et des décharges électriques sur la tête et les zones sensibles, et des brûlures avec des cigarettes.
« Après que je sois arrivé à aéroport international du Caire et ais donné aux agents de sécurité mon passeport, un certain nombre de policiers se sont approchés puis m’ont conduit à une salle à l’intérieure de l’aéroport. Je suis resté en détention pendant plusieurs heures, pendant lesquelles j’ai pu contacter ma famille et les informer de ce qui se passait », a dit Talal, en entamant son récit.
« Plus tard, ils ont confisqué mon téléphone portable, m’ont mis un sac sur ma tête, m’ont menotté puis poussé dans une voiture, comme sont traités les criminels et les voleurs. »
« Une ou deux heures plus tard, je ne peux dire exactement, je me suis retrouvé dans un endroit où j’entendais des cris et des bruits de coups ; alors j’ai réalisé que j’étais dans la division des enquêtes des services égyptiens de sécurité, notoirement connus », a-t-il expliqué.
Le jeune homme a affirmé que, pendant les séances de torture, les agents égyptiens l’ont interrogé sur les armes de la résistance palestinienne et les militants à Gaza et en Syrie, mais ils l’ont libéré des jours plus tard [2 semaines], après avoir été obligés de reconnaître qu’il n’était qu’un simple étudiant et qu’il n’avait rien à voir avec la résistance [palestinienne].
Il a souligné que la torture et les mauvais traitements qu’il a subis de la part des policiers agents égyptiens ne pourront jamais être effacés de sa mémoire.
Talal est arrivé à son domicile dans Gaza après avoir passé deux semaines dans les geôles de la sûreté de l’Etat égyptien. Il est étudiant dans une université de la capitale syrienne Damas, et il se rendait à Gaza pour rendre visite à sa famille.
L’histoire de Talal est un nouvel exemple parmi des dizaines d’histoires semblables vécues par de nombreux patients et étudiants palestiniens qui voulaient rentrer à Gaza. Ils ont été les victimes de la sécurité égyptienne qui bien connue pour ses pratiques de torture et sa collaboration avec Israël.
http://www.qassam.ps/news-3275-Egyp...Traduction : Info-Palestine.net