Les diplomates israéliens, en lutte pour une hausse de salaires, ont accusé hier le Mossad de casser leur mouvement de grève. Le président du comité d'entreprise du ministère des Affaires étrangères a reproché au Mossad d'avoir organisé la visite prévue lundi en Grèce du Premier ministre Benjamin Netanyahu à la place des services diplomatiques en grève perlée. « Il est inadmissible que le Premier ministre se serve d'un autre organisme, strictement en charge de questions sécuritaires, pour casser un mouvement de grève », a déclaré ce responsable, Hanan Goder, à la radio publique. Il a annoncé qu'en réaction, les diplomates « ne fourniront pas d'aide aux représentants du Mossad » dans la centaine de représentations israéliennes à l'étranger, sauf pour des questions « de vie ou de mort ».