La Maison Blanche a estimé vendredi que les pourparlers de paix indirects au Proche-Orient soutenus par Washington faisaient des progrès, malgré les critiques palestiniennes assurant qu'Israël traînait des pieds.
De hauts responsables américains ont indiqué qu'ils espéraient parvenir prochainement à des pourparlers directs entre les deux parties. Ces sources qui s'adressaient à des journalistes à quelques jours de la visite à Washington du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, n'ont toutefois pas donné d'estimation quant au temps que cela prendrait.
Daniel Shapiro, conseiller du président Obama pour le Proche-Orient, a indiqué que les discussions "ont fait des progrès et les failles ont été rétrécies".
De hauts responsables américains ont indiqué qu'ils espéraient parvenir prochainement à des pourparlers directs entre les deux parties. Ces sources qui s'adressaient à des journalistes à quelques jours de la visite à Washington du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, n'ont toutefois pas donné d'estimation quant au temps que cela prendrait.
Daniel Shapiro, conseiller du président Obama pour le Proche-Orient, a indiqué que les discussions "ont fait des progrès et les failles ont été rétrécies".
"Il est difficile de savoir quand précisément nous pourrons franchir le pas", a dit Shapiro. "Mais nous sommes encouragés par les progrès qui ont été effectués", a-t-il ajouté.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a estimé que des progrès étaient nécessaires avant de passer à des négociations directes, dans des propos publiés jeudi par des médias israéliens.
"J'attends des réponses sur les frontières et la sécurité pour savoir si nous parlons avec Netanyahu le même langage, car il est préférable que de telles discussions directes n'explosent pas au bout de dix minutes", a déclaré Abbas.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a estimé que des progrès étaient nécessaires avant de passer à des négociations directes, dans des propos publiés jeudi par des médias israéliens.
"J'attends des réponses sur les frontières et la sécurité pour savoir si nous parlons avec Netanyahu le même langage, car il est préférable que de telles discussions directes n'explosent pas au bout de dix minutes", a déclaré Abbas.
"Dès qu'il y aura des progrès sur ces questions, les discussions directes reprendront", a poursuivi Abbas, cité par le journal Yediot Aharonot.
Mais l'Egypte, principal allié des Etats-Unis dans la région, est d'un avis contraire. Pour le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmad Aboul Gheit, les négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens n'ont réalisé aucun progrès pour le moment. Dans une interview au quotidien londonien "Asharq Al Awsat" il a estimé que "la politique de l'envoyé présidentiel américain dans la région, l'ex-sénateur George Mitchell pourra donner ses fruits après dix ans, ce qui signifie qu'il faut changer cette tactique et faire plus de pression pour arriver à une solution".
"Les négociations n'ont eu aucun effet, le temps passe et la porte ouverte sera bientôt fermée. Ceci a mis Arabes, Américains et Palestiniens dans une situation délicate. Je pense qu'il est urgent que toutes les parties se mobilisent pour sommer Israël à adopter un langage crédible et à traiter les causes réelles du conflit", a-t-il ajouté.
Selon lui, "il revient aux Etats-Unis et à l'Union européenne d'imposer une vision différente aux Israéliens, ou bien les choses se compliqueront parce que les Arabes chercheront d'autres options".
Et d'évoquer un plan alternatif américain qui ne sera pas révélé en cette période. "Les Américains feront tous leurs efforts pour passer aux négociations directes. Si cet objectif ne se réalise pas, je vous assure que le plan alternatif sera révélé au grand jour".
Et d'évoquer un plan alternatif américain qui ne sera pas révélé en cette période. "Les Américains feront tous leurs efforts pour passer aux négociations directes. Si cet objectif ne se réalise pas, je vous assure que le plan alternatif sera révélé au grand jour".