17:50 03/07/2010
TEL-AVIV, 3 juillet - RIA Novosti
Israël ne s'excusera pas auprès de la Turquie pour l'abordage de la Flottille de la liberté et ne versera pas de dédommagements aux familles des victimes de cet assaut, a déclaré le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans une interview donnée samedi par la TV.
"Israël ne peut pas s'excuser du fait que ses soldats ont dû se défendre pour échapper à un lynchage de la part d'une foule", a déclaré M.Netanyahu à la première chaîne publique de la télévision israélienne.
Néanmoins, le premier ministre s'est félicité de la rencontre de mercredi dernier à Bruxelles (ou à Zurich) entre le ministre israélien du Commerce et de l'Industrie Binyamin Ben Eliezer et le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu.
"Il est important pour la Turquie comme pour Israël que de tels contacts aient lieu", a-t-il dit.
Cette rencontre a marqué une reprise de contact entre Israël et la Turquie après la crise provoquée par le raid sanglant contre la flottille.
Les analystes constatent que cette première tentative de reprise de dialogue entre la Turquie et Israël s'explique par des intérêts stratégiques multiples liant les deux pays.
Toutefois, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman s'est mis en colère, en protestant vivement contre le fait que la rencontre ait eu lieu à son insu.
Des commandos israéliens ont pris le 31 mai d'assaut la "Flottille de la liberté" qui transportait des milliers de tonnes de cargaisons humanitaires vers la bande de Gaza. Six navires avaient à bord au moins 600 défenseurs des droits de l'homme, dans leur majorité des Turcs. Il y avait aussi plusieurs Occidentaux. L'attaque israélienne a fait 9 morts (tous de nationalité turque) et des dizaines de blessés.
Les autorités israéliennes ont assuré que leurs militaires étaient dans leur droit et ont dû recourir aux armes pour se défendre.
"Israël ne peut pas s'excuser du fait que ses soldats ont dû se défendre pour échapper à un lynchage de la part d'une foule", a déclaré M.Netanyahu à la première chaîne publique de la télévision israélienne.
Néanmoins, le premier ministre s'est félicité de la rencontre de mercredi dernier à Bruxelles (ou à Zurich) entre le ministre israélien du Commerce et de l'Industrie Binyamin Ben Eliezer et le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu.
"Il est important pour la Turquie comme pour Israël que de tels contacts aient lieu", a-t-il dit.
Cette rencontre a marqué une reprise de contact entre Israël et la Turquie après la crise provoquée par le raid sanglant contre la flottille.
Les analystes constatent que cette première tentative de reprise de dialogue entre la Turquie et Israël s'explique par des intérêts stratégiques multiples liant les deux pays.
Toutefois, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman s'est mis en colère, en protestant vivement contre le fait que la rencontre ait eu lieu à son insu.
Des commandos israéliens ont pris le 31 mai d'assaut la "Flottille de la liberté" qui transportait des milliers de tonnes de cargaisons humanitaires vers la bande de Gaza. Six navires avaient à bord au moins 600 défenseurs des droits de l'homme, dans leur majorité des Turcs. Il y avait aussi plusieurs Occidentaux. L'attaque israélienne a fait 9 morts (tous de nationalité turque) et des dizaines de blessés.
Les autorités israéliennes ont assuré que leurs militaires étaient dans leur droit et ont dû recourir aux armes pour se défendre.