Enfin elle parle, et encore la réaction est celle d’un de ses rapporteurs. On aura en effet remarqué le silence bien bruyant de l’ONU sur le projet israélien de déporter des milliers de Palestiniens. Dans le cadre de la loi, et non plus comme dans les années quarante et cinquante, quand ceux des Palestiniens qui refusaient l’exil, étaient exterminés. C’est cela Deir Yassine et tant d’autres villages palestiniens qui ont été rayés de la carte et leurs habitants massacrés. C’est effectivement l’expert américain, Richard Falk, déjà connu pour avoir dénoncé la guerre de l’hiver 2008 contre la bande de Ghaza avec l’usage d’armes interdites par les conventions internationales, qui rompt le silence pour dénoncer les fameuses lois de l’occupant israélien, en jugeant qu’« elles peuvent violer la 4e Convention de Genève et la Convention internationale sur les droits civils et politiques ».
Une appréciation déjà bien en deçà de la réalité, Israël n’ayant jamais respecté ces conventions, et d’une manière générale tout ce qui symbolise ou incarne la légalité internationale. Et il en est qui invoquent la loi israélienne alors même qu’elle codifie et juge tout opposant à la politique d’occupation. Quelle aberration !, ou plutôt quelle supercherie !, alors que sous d’autres latitudes, des guerres ont été menées au nom de l’ONU et même contre sa volonté. Et dans le cas des Palestiniens, il ne s’agit de rien d’autre que d’un déplacement de populations, alors même que la 4e Convention de Genève stipule que « les transferts forcés, en masse ou individuels, ainsi que les déportations de personnes protégées hors du territoire occupé dans le territoire de la puissance occupante ou dans celui de tout autre Etat, occupé ou non, sont interdits, quel qu’en soit le motif ».
C’est le rappel fait par Richard Falk, dont le rapport avec les autorités israéliennes, est fait de blocages érigés par ces dernières, lui interdisant même l’accès de la bande de Ghaza, alors même qu’il était l’envoyé spécial des Nations unies. A bout d’arguments – pouvaient-ils en avoir ? - les dirigeants israéliens croyaient alors traiter sa mission par la dérision en rappelant que son nom était le même que celui d’un acteur de cinéma qui jouait le rôle d’un enquêteur. Quelle finesse ! Ce qui n’a pas dissuadé l’émissaire onusien pour révéler toute la cruauté de la politique israélienne n’en omettant aucun détail comme celui qui consiste à faire payer aux Palestiniens expulsés de leur territoire, les frais de leur transport hors de chez eux.
Sinon, c’est-à-dire dans le cas où ils ne peuvent pas s’en acquitter, et c’est l’ordonnance militaire qui le stipule, leurs biens seront saisis, comme ces prisonniers obligés de payer la balle qui leur ôtera la vie. Pas besoin d’étude particulière de ce texte, tout est dit, jusque dans le moindre détail, comme le révèle l’expert onusien. Quelle explication rechercher quand on sait qu’Israël n’aurait jamais décidé de telles mesures à l’encontre des Palestiniens s’il n’était pas sûr de bénéficier d’une certaine impunité ?
Par Une appréciation déjà bien en deçà de la réalité, Israël n’ayant jamais respecté ces conventions, et d’une manière générale tout ce qui symbolise ou incarne la légalité internationale. Et il en est qui invoquent la loi israélienne alors même qu’elle codifie et juge tout opposant à la politique d’occupation. Quelle aberration !, ou plutôt quelle supercherie !, alors que sous d’autres latitudes, des guerres ont été menées au nom de l’ONU et même contre sa volonté. Et dans le cas des Palestiniens, il ne s’agit de rien d’autre que d’un déplacement de populations, alors même que la 4e Convention de Genève stipule que « les transferts forcés, en masse ou individuels, ainsi que les déportations de personnes protégées hors du territoire occupé dans le territoire de la puissance occupante ou dans celui de tout autre Etat, occupé ou non, sont interdits, quel qu’en soit le motif ».
C’est le rappel fait par Richard Falk, dont le rapport avec les autorités israéliennes, est fait de blocages érigés par ces dernières, lui interdisant même l’accès de la bande de Ghaza, alors même qu’il était l’envoyé spécial des Nations unies. A bout d’arguments – pouvaient-ils en avoir ? - les dirigeants israéliens croyaient alors traiter sa mission par la dérision en rappelant que son nom était le même que celui d’un acteur de cinéma qui jouait le rôle d’un enquêteur. Quelle finesse ! Ce qui n’a pas dissuadé l’émissaire onusien pour révéler toute la cruauté de la politique israélienne n’en omettant aucun détail comme celui qui consiste à faire payer aux Palestiniens expulsés de leur territoire, les frais de leur transport hors de chez eux.
Sinon, c’est-à-dire dans le cas où ils ne peuvent pas s’en acquitter, et c’est l’ordonnance militaire qui le stipule, leurs biens seront saisis, comme ces prisonniers obligés de payer la balle qui leur ôtera la vie. Pas besoin d’étude particulière de ce texte, tout est dit, jusque dans le moindre détail, comme le révèle l’expert onusien. Quelle explication rechercher quand on sait qu’Israël n’aurait jamais décidé de telles mesures à l’encontre des Palestiniens s’il n’était pas sûr de bénéficier d’une certaine impunité ?
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