20/04/2010
Le soutien des États-Unis à l'État hébreu « ne faiblira pas », assure Clinton.
La crise diplomatique entre Israël et les États-Unis « n'est pas dans l'intérêt d'Israël », a déclaré hier le ministre israélien de la Défense Ehud Barak, en exhortant le gouvernement de Benjamin Netanyahu à mettre un terme aux divergences avec son allié américain. « Nous devons modifier radicalement cette situation par une initiative politique traitant des questions-clefs au cœur du conflit » avec les Palestiniens, a ajouté M. Barak, en faisant allusion notamment au tracé des frontières, au statut de Jérusalem, aux colonies juives et aux réfugiés palestiniens. « S'il est nécessaire d'élargir la coalition gouvernementale pour atteindre cet objectif, eh bien, il faut le faire », a plaidé M. Barak. Il s'est ainsi référé au parti centriste Kadima de Tzipi Livni, qui préconise d'importantes concessions territoriales en vue d'un accord de paix avec l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
M. Barak a estimé que la communauté internationale n'est pas prête à accepter la poursuite de l'occupation par Israël des territoires palestiniens conquis en juin 1967. Les pourparlers de paix avec les Palestiniens sont suspendus depuis la guerre de Gaza (du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009) en dépit des efforts américains pour les relancer.
De son côté, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a affirmé dimanche, à la veille des cérémonies du 62e anniversaire de la création de l'État hébreu, que le soutien de son pays à Israël « ne faiblira pas ». « Israël est aujourd'hui confronté à certains des plus grands défis de son histoire, mais l'espoir qu'il suscite et ses capacités n'ont jamais été aussi grands », ajoute-t-elle.
Par ailleurs, M. Barak s'est efforcé d'apaiser les craintes de conflit armé au Proche-Orient, en réponse aux inquiétudes du roi de Jordanie, Abdallah II. « Je pense qu'il n'y a aucune raison pour qu'une guerre se déclenche prochainement », a-t-il affirmé, répondant à une question du journaliste sur les déclarations récentes de Abdallah II, qui a évoqué des hauts risques de guerre régionale si les négociations israélo-palestiniennes ne reprennent pas. « Nous n'avons certainement aucune intention de déclencher quelque chose comme ça, et j'espère qu'il n'y aura pas de détérioration de la situation venant d'ailleurs », a-t-il dit.
M. Barak a estimé que la communauté internationale n'est pas prête à accepter la poursuite de l'occupation par Israël des territoires palestiniens conquis en juin 1967. Les pourparlers de paix avec les Palestiniens sont suspendus depuis la guerre de Gaza (du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009) en dépit des efforts américains pour les relancer.
De son côté, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a affirmé dimanche, à la veille des cérémonies du 62e anniversaire de la création de l'État hébreu, que le soutien de son pays à Israël « ne faiblira pas ». « Israël est aujourd'hui confronté à certains des plus grands défis de son histoire, mais l'espoir qu'il suscite et ses capacités n'ont jamais été aussi grands », ajoute-t-elle.
Par ailleurs, M. Barak s'est efforcé d'apaiser les craintes de conflit armé au Proche-Orient, en réponse aux inquiétudes du roi de Jordanie, Abdallah II. « Je pense qu'il n'y a aucune raison pour qu'une guerre se déclenche prochainement », a-t-il affirmé, répondant à une question du journaliste sur les déclarations récentes de Abdallah II, qui a évoqué des hauts risques de guerre régionale si les négociations israélo-palestiniennes ne reprennent pas. « Nous n'avons certainement aucune intention de déclencher quelque chose comme ça, et j'espère qu'il n'y aura pas de détérioration de la situation venant d'ailleurs », a-t-il dit.