20/04/2010
C'est par une rencontre avec le corps diplomatique arabe accrédité à Rome et emmené par son doyen, l'ambassadeur libanais Melhem Misto, que le Premier ministre Saad Hariri a entamé hier en soirée sa visite dans la capitale italienne. Une rencontre suivie d'une autre : celle avec la diaspora libanaise installée dans la péninsule, toujours en présence de l'ambassadeur Misto, mais aussi, entre autres, du représentant du Liban au Vatican, Georges Khoury, et du vicaire patriarcal à Rome, le père Tony Gebrane, représentant Mgr Nasrallah Sfeir.
Saad Hariri a profité de cette occasion pour s'exprimer sur plusieurs sujets brûlants, à commencer par la situation au Liban et toutes les rumeurs que les émigrés reçoivent amplifiées et souvent déformées. « Si nous regardons en arrière, si nous nous arrêtons sur ce que le Liban était il y a quelques années, nous nous rendrons immédiatement compte des progrès qui ont été réalisés, malgré les difficultés et les défis. Le Liban progresse jour après jour », a-t-il ainsi martelé après avoir insisté sur l'incontournable coexistence entre tous les Libanais. « Malgré tout ce qu'ils essaient de véhiculer, nous sommes un seul peuple, un peuple uni, et qui défend les mêmes intérêts », a-t-il ajouté, rappelant que la parité islamo-chrétienne au Liban doit rester intouchable et indiscutable, et louant à cet égard les vertus de la modération.
Évoquant les dernières accusations israéliennes relatives à l'envoi de missiles Scud par la Syrie au Hezbollah et relevant qu'à chaque début de saison touristique, l'État hébreu multiplie ses menaces, Saad Hariri a comparé ces rumeurs aux allégations qui ont précédé l'invasion de l'Irak : « Ils cherchent toujours les armes de destruction massive prétendument en possession de l'ancien régime » irakien, a-t-il dit. Réaffirmant ensuite que la coexistence et la convivialité libano-libanaises constituent « la plus grande des menaces » contre Israël, il a demandé aux Libanais de « ne pas avoir peur : notre pays est en pleine forme », a-t-il assuré.
Saad Hariri a profité de cette occasion pour s'exprimer sur plusieurs sujets brûlants, à commencer par la situation au Liban et toutes les rumeurs que les émigrés reçoivent amplifiées et souvent déformées. « Si nous regardons en arrière, si nous nous arrêtons sur ce que le Liban était il y a quelques années, nous nous rendrons immédiatement compte des progrès qui ont été réalisés, malgré les difficultés et les défis. Le Liban progresse jour après jour », a-t-il ainsi martelé après avoir insisté sur l'incontournable coexistence entre tous les Libanais. « Malgré tout ce qu'ils essaient de véhiculer, nous sommes un seul peuple, un peuple uni, et qui défend les mêmes intérêts », a-t-il ajouté, rappelant que la parité islamo-chrétienne au Liban doit rester intouchable et indiscutable, et louant à cet égard les vertus de la modération.
Évoquant les dernières accusations israéliennes relatives à l'envoi de missiles Scud par la Syrie au Hezbollah et relevant qu'à chaque début de saison touristique, l'État hébreu multiplie ses menaces, Saad Hariri a comparé ces rumeurs aux allégations qui ont précédé l'invasion de l'Irak : « Ils cherchent toujours les armes de destruction massive prétendument en possession de l'ancien régime » irakien, a-t-il dit. Réaffirmant ensuite que la coexistence et la convivialité libano-libanaises constituent « la plus grande des menaces » contre Israël, il a demandé aux Libanais de « ne pas avoir peur : notre pays est en pleine forme », a-t-il assuré.