17/04/2010
La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a prononcé jeudi soir un discours axé sur le Proche-Orient, devant un « think tank » à Washington. Photo AFP
La chef de la diplomatie américaine s'investit pour relancer le processus de paix.
La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a usé d'un ton personnel pour redonner de l'élan au processus de paix, en appelant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à faire preuve de sincérité et en réclamant aux pays arabes de montrer que leurs efforts sont « authentiques ».
« Le chemin n'est pas facile, il faudra que chaque partie, y compris Israël, fasse des choix difficiles, mais nécessaires. Et cela demandera un leadership audacieux », a-t-elle lancé dans un discours devant un « think tank » à Washington. Le Premier ministre israélien, a rappelé la secrétaire d'État, a dit qu'il acceptait la perspective d'une solution à deux États. Mais, a-t-elle aussitôt enchaîné, « faciliter l'accès et les déplacements à l'intérieur de la Cisjordanie, en réponse aux améliorations crédibles de la sécurité apportées par les Palestiniens, n'est pas suffisant pour prouver aux Palestiniens que cette adhésion est sincère ». « Nous encourageons Israël à continuer à créer un élan vers la paix globale en montrant du respect pour les aspirations légitimes des Palestiniens, en arrêtant les activités de colonisation et en répondant aux besoins humanitaires à Gaza », a poursuivi la secrétaire d'État. Mme Clinton a aussi invité Israël à « éviter les déclarations et les actions unilatérales, notamment à Jérusalem-Est, qui pourraient affecter la confiance ou risquent de remettre en cause l'issue du dialogue ».
L'alliance étroite entre les États-Unis et Israël est en crise depuis une visite en Israël du vice-président américain Joe Biden en mars, au cours de laquelle Israël avait annoncé de nouvelles constructions juives à Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur État. Washington, qui a consacré des mois d'efforts à tenter de relancer le dialogue israélo-palestinien, avait durement condamné l'initiative et a depuis accentué la pression sur son allié. La paix au Proche-Orient, a insisté cette semaine le président Barack Obama, est une question de sécurité nationale des États-Unis.
Quant aux pays arabes, a asséné jeudi Hillary Clinton, « c'est leur intérêt de faire progresser l'initiative de paix arabe avec des actes, et pas seulement des discours, et de faciliter aux Palestiniens la poursuite des négociations ». Si l'initiative arabe « est vraiment l'offre authentique qu'elle semble être, nous ne devons pas être confrontés à la menace de son retrait par certains pays arabes chaque fois qu'il y a une difficulté », a-t-elle poursuivi. Fin mars, la Ligue arabe avait affirmé que le comité de suivi de l'initiative de paix arabe, un plan de paix global d'inspiration saoudienne, était « sur le point d'élaborer des plans alternatifs et des démarches pour faire face » à l'éventualité d'un échec du processus de paix.
Devant le Centre Daniel Abraham pour la paix au Proche-Orient, nommé d'après un mécène, Mme Clinton a également souligné l'engagement des États-Unis envers un Israël « fort et en sécurité », et a consacré un long développement à la lutte entre le Hamas et l'Autorité palestinienne. Elle a en particulier salué les efforts de l'Autorité palestinienne pour favoriser la croissance de l'économie en Cisjordanie, alors que l'aide internationale est passée de 28 à 18 % du PIB palestinien entre 2008 et 2009. Elle a aussi prévenu que l'impasse du processus de paix favorisait les ennemis de cette paix. « Tout mouvement s'éloignant de la table des négociations (...) affaiblit la position de ceux qui veulent tourner la page et qui sont tournés vers la construction d'un Proche-Orient plus prospère », a-t-elle conclu.
« Le chemin n'est pas facile, il faudra que chaque partie, y compris Israël, fasse des choix difficiles, mais nécessaires. Et cela demandera un leadership audacieux », a-t-elle lancé dans un discours devant un « think tank » à Washington. Le Premier ministre israélien, a rappelé la secrétaire d'État, a dit qu'il acceptait la perspective d'une solution à deux États. Mais, a-t-elle aussitôt enchaîné, « faciliter l'accès et les déplacements à l'intérieur de la Cisjordanie, en réponse aux améliorations crédibles de la sécurité apportées par les Palestiniens, n'est pas suffisant pour prouver aux Palestiniens que cette adhésion est sincère ». « Nous encourageons Israël à continuer à créer un élan vers la paix globale en montrant du respect pour les aspirations légitimes des Palestiniens, en arrêtant les activités de colonisation et en répondant aux besoins humanitaires à Gaza », a poursuivi la secrétaire d'État. Mme Clinton a aussi invité Israël à « éviter les déclarations et les actions unilatérales, notamment à Jérusalem-Est, qui pourraient affecter la confiance ou risquent de remettre en cause l'issue du dialogue ».
L'alliance étroite entre les États-Unis et Israël est en crise depuis une visite en Israël du vice-président américain Joe Biden en mars, au cours de laquelle Israël avait annoncé de nouvelles constructions juives à Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur État. Washington, qui a consacré des mois d'efforts à tenter de relancer le dialogue israélo-palestinien, avait durement condamné l'initiative et a depuis accentué la pression sur son allié. La paix au Proche-Orient, a insisté cette semaine le président Barack Obama, est une question de sécurité nationale des États-Unis.
Quant aux pays arabes, a asséné jeudi Hillary Clinton, « c'est leur intérêt de faire progresser l'initiative de paix arabe avec des actes, et pas seulement des discours, et de faciliter aux Palestiniens la poursuite des négociations ». Si l'initiative arabe « est vraiment l'offre authentique qu'elle semble être, nous ne devons pas être confrontés à la menace de son retrait par certains pays arabes chaque fois qu'il y a une difficulté », a-t-elle poursuivi. Fin mars, la Ligue arabe avait affirmé que le comité de suivi de l'initiative de paix arabe, un plan de paix global d'inspiration saoudienne, était « sur le point d'élaborer des plans alternatifs et des démarches pour faire face » à l'éventualité d'un échec du processus de paix.
Devant le Centre Daniel Abraham pour la paix au Proche-Orient, nommé d'après un mécène, Mme Clinton a également souligné l'engagement des États-Unis envers un Israël « fort et en sécurité », et a consacré un long développement à la lutte entre le Hamas et l'Autorité palestinienne. Elle a en particulier salué les efforts de l'Autorité palestinienne pour favoriser la croissance de l'économie en Cisjordanie, alors que l'aide internationale est passée de 28 à 18 % du PIB palestinien entre 2008 et 2009. Elle a aussi prévenu que l'impasse du processus de paix favorisait les ennemis de cette paix. « Tout mouvement s'éloignant de la table des négociations (...) affaiblit la position de ceux qui veulent tourner la page et qui sont tournés vers la construction d'un Proche-Orient plus prospère », a-t-elle conclu.