17/04/2010
Le ministre des Affaires étrangères libanais Ali Chami s'est rendu hier à Téhéran pour participer à un congrès sur « la sécurité internationale et la non-prolifération des armes nucléaires » qui doit se tenir les 17 et 18 avril. Chami est accompagné du directeur des affaires administratives par intérim Ali al-Habhab, de son conseiller juridique Wassim Wehbé et de la directrice de l'information au ministère Magida Karaki.
Avant son départ, le ministre Chami a déclaré à l'aéroport : « Nous nous rendons à Téhéran pour participer à ce congrès très important sur le désarmement nucléaire dans le monde. En tant que Libanais et qu'Arabes, nous appelons les États-Unis et tout pays occidental à ne pas ignorer l'arsenal nucléaire israélien. » Chami a rappelé que tous les sommets arabes ont proposé de faire du Moyen-Orient une zone sans armes nucléaires, mais non dépourvu de potentiel nucléaire civil. Il a ajouté que l'Iran, à l'instar des pays arabes, cherche à se doter de l'énergie nucléaire à des fins civiles alors qu'Israël possède tout un arsenal de missiles à tête nucléaire. Selon lui, il faut donc chercher à pousser la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu'il accepte de signer le traité de non-prolifération des armes nucléaires.
En réponse à une question, il a affirmé que le fait pour la communauté internationale de cibler l'Iran en ignorant Israël a des répercussions négatives sur la paix dans la région. Chami a ajouté qu'avec ou sans armes nucléaires, Israël a une politique agressive envers les pays arabes et ses violations de la résolution 1701 ont atteint 6 500 violations depuis l'adoption de cette résolution.
Le ministre des AE a évité de répondre directement à une question sur la possession par le Hezbollah de missiles Scud, rappelant que c'est Israël qui occupe un territoire libanais et qui multiplie les agressions et les violations des résolutions internationales. Dans ces conditions, le peuple libanais, l'armée et la résistance ont le droit d'utiliser tous les moyens légitimes, y compris les armes, pour défendre leur pays.
Avant son départ, le ministre Chami a déclaré à l'aéroport : « Nous nous rendons à Téhéran pour participer à ce congrès très important sur le désarmement nucléaire dans le monde. En tant que Libanais et qu'Arabes, nous appelons les États-Unis et tout pays occidental à ne pas ignorer l'arsenal nucléaire israélien. » Chami a rappelé que tous les sommets arabes ont proposé de faire du Moyen-Orient une zone sans armes nucléaires, mais non dépourvu de potentiel nucléaire civil. Il a ajouté que l'Iran, à l'instar des pays arabes, cherche à se doter de l'énergie nucléaire à des fins civiles alors qu'Israël possède tout un arsenal de missiles à tête nucléaire. Selon lui, il faut donc chercher à pousser la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu'il accepte de signer le traité de non-prolifération des armes nucléaires.
En réponse à une question, il a affirmé que le fait pour la communauté internationale de cibler l'Iran en ignorant Israël a des répercussions négatives sur la paix dans la région. Chami a ajouté qu'avec ou sans armes nucléaires, Israël a une politique agressive envers les pays arabes et ses violations de la résolution 1701 ont atteint 6 500 violations depuis l'adoption de cette résolution.
Le ministre des AE a évité de répondre directement à une question sur la possession par le Hezbollah de missiles Scud, rappelant que c'est Israël qui occupe un territoire libanais et qui multiplie les agressions et les violations des résolutions internationales. Dans ces conditions, le peuple libanais, l'armée et la résistance ont le droit d'utiliser tous les moyens légitimes, y compris les armes, pour défendre leur pays.