USA - 19-09-2009 |
Les Etats-Unis sont "préoccupés par certaines recommandations" du rapport de la commission Goldstone de l'ONU faisant état de crimes de guerre des Israéliens et des Palestiniens à Gaza l'hiver dernier, a indiqué mercredi un porte-parole du département d'Etat.
"Nous étudions le rapport avec soin (...) A la première lecture, nous sommes préoccupés par certaines de ses recommandations", a affirmé Ian Kelly sans autre précision.
Le porte-parole a rappelé que les Etats-Unis avaient critiqué le mandat selon eux "partial" donné initialement par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour cette enquête.
"Le juge Goldstone a cherché à élargir le thème de son rapport pour examiner les abus commis par toutes les parties du conflit" et l'Amérique "prend acte de ces efforts", a-t-il souligné.
"Nous pensons que le rapport doit être traité à travers le Conseil des droits de l'homme", a ajouté M. Kelly, précisant encore que le président américain Barack Obama avait fait part, à l'époque des faits étudiés, de "la profonde préoccupation" de l'Amérique devant "les pertes en vies humaines et la souffrance humanitaire à la fois à Gaza et en Israël".
Un responsable de la diplomatie américaine, interrogé sous couvert de l'anonymat après le point de presse de M. Kelly, a souligné que Washington refusait de préciser quelles étaient les recommandations du rapport mises en cause avant d'avoir étudié complètement le document.
La même source a affirmé que le département d'Etat entendait aussi débattre des conclusions du rapport avec les Israéliens et les Palestiniens avant de préciser son point de vue.
Le document, rejeté par Israël, a été réalisé par la Commission Goldstone, du nom de son président, le juge sud-africain Richard Goldstone. Il accuse les forces armées israéliennes "d'actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité".
L'offensive d'Israël du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 répondait aux tirs de roquettes palestiniens contre son territoire, également assimilés par le rapport à des "crimes de guerre" et "peut-être contre l'humanité", car dirigés sur des zones dépourvues d'objectif militaire.
Lors de l'offensive de Tsahal à Gaza, plus de 1.400 Palestiniens ont été tués, d'après les services d'urgence palestiniens.
"Nous étudions le rapport avec soin (...) A la première lecture, nous sommes préoccupés par certaines de ses recommandations", a affirmé Ian Kelly sans autre précision.
Le porte-parole a rappelé que les Etats-Unis avaient critiqué le mandat selon eux "partial" donné initialement par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour cette enquête.
"Le juge Goldstone a cherché à élargir le thème de son rapport pour examiner les abus commis par toutes les parties du conflit" et l'Amérique "prend acte de ces efforts", a-t-il souligné.
"Nous pensons que le rapport doit être traité à travers le Conseil des droits de l'homme", a ajouté M. Kelly, précisant encore que le président américain Barack Obama avait fait part, à l'époque des faits étudiés, de "la profonde préoccupation" de l'Amérique devant "les pertes en vies humaines et la souffrance humanitaire à la fois à Gaza et en Israël".
Un responsable de la diplomatie américaine, interrogé sous couvert de l'anonymat après le point de presse de M. Kelly, a souligné que Washington refusait de préciser quelles étaient les recommandations du rapport mises en cause avant d'avoir étudié complètement le document.
La même source a affirmé que le département d'Etat entendait aussi débattre des conclusions du rapport avec les Israéliens et les Palestiniens avant de préciser son point de vue.
Le document, rejeté par Israël, a été réalisé par la Commission Goldstone, du nom de son président, le juge sud-africain Richard Goldstone. Il accuse les forces armées israéliennes "d'actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité".
L'offensive d'Israël du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 répondait aux tirs de roquettes palestiniens contre son territoire, également assimilés par le rapport à des "crimes de guerre" et "peut-être contre l'humanité", car dirigés sur des zones dépourvues d'objectif militaire.
Lors de l'offensive de Tsahal à Gaza, plus de 1.400 Palestiniens ont été tués, d'après les services d'urgence palestiniens.
Source : http://www.google.com