09/09/2009
L'offensive israélienne dans la bande de Gaza entre décembre 2008 et janvier 2009 a causé des pertes économiques de 4 milliards de dollars, selon un rapport de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) publié hier. Le montant de ces pertes directes et indirectes représente « trois fois la taille de l'économie de Gaza », a relevé le coordinateur du programme d'assistance de la Cnuced au peuple palestinien, Mahmoud Elkhafif, lors de la présentation du rapport annuel. Sur ces 4 milliards de dollars, « un milliard environ correspondent au coût des mesures destinées à atténuer l'impact humanitaire de la campagne militaire », précise la Cnuced.
L'arrêt complet de l'activité économique pendant l'offensive israélienne a, de son côté, entraîné une perte de PIB estimée à 88 millions de dollars. La Cnuced, qui suit depuis 25 ans l'évolution économique des territoires palestiniens, estime que « la situation actuelle est la pire que la bande de Gaza ait connue depuis 1967 sur les plans de la sécurité économique (...) et des conditions de vie ». « Le gouvernement, l'administration publique et les services sont devenus les principaux pourvoyeurs d'emplois », a insisté M. Elkhafif. Ce dernier a relevé « l'érosion des capacités productives » dans la bande de Gaza, où la pauvreté touche 90 % de la population.
En 2008, l'économie palestinienne a perdu du terrain pour la neuvième année consécutive. En effet, si la croissance économique est restée positive avec un taux de croissance du PIB de 2 % (contre 4,9 % en 2007), le PIB par habitant a subi un recul de 1,2 %. Dans son rapport, la Cnuced regrette que « malgré l'annonce à la conférence de Charm el-Cheikh (en mars 2009) de 4,5 milliards de dollars de dons destinés à soutenir le plan de redressement (...), aucun fonds n'a encore été débloqué ».
L'arrêt complet de l'activité économique pendant l'offensive israélienne a, de son côté, entraîné une perte de PIB estimée à 88 millions de dollars. La Cnuced, qui suit depuis 25 ans l'évolution économique des territoires palestiniens, estime que « la situation actuelle est la pire que la bande de Gaza ait connue depuis 1967 sur les plans de la sécurité économique (...) et des conditions de vie ». « Le gouvernement, l'administration publique et les services sont devenus les principaux pourvoyeurs d'emplois », a insisté M. Elkhafif. Ce dernier a relevé « l'érosion des capacités productives » dans la bande de Gaza, où la pauvreté touche 90 % de la population.
En 2008, l'économie palestinienne a perdu du terrain pour la neuvième année consécutive. En effet, si la croissance économique est restée positive avec un taux de croissance du PIB de 2 % (contre 4,9 % en 2007), le PIB par habitant a subi un recul de 1,2 %. Dans son rapport, la Cnuced regrette que « malgré l'annonce à la conférence de Charm el-Cheikh (en mars 2009) de 4,5 milliards de dollars de dons destinés à soutenir le plan de redressement (...), aucun fonds n'a encore été débloqué ».
L'orient le jour