09/09/2009
Une normalisation des relations entre Israël et les pays arabes est envisageable après une reprise des négociations de paix et un gel de la colonisation en Cisjordanie occupée, a affirmé hier le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmad Aboul Gheit. « La contrepartie de l'arrêt de la colonisation sera-t-elle une opération de normalisation ? La réponse est : non, bien sûr. L'Égypte estime qu'il est (aussi) nécessaire de reprendre les négociations entre Israéliens et Palestiniens », a-t-il déclaré. Le ministre s'exprimait lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos. Ces pourparlers devront se tenir sur « des bases claires (...) qui nous ramèneront à la situation qui prévalait avant 2000 et la seconde intifada, quand il y avait des bureaux de pays arabes en Israël et une présence israélienne dans les pays arabes », a-t-il poursuivi. Ce qui est nécessaire aujourd'hui, « c'est une position arabe qui exige qu'Israël arrête complètement ses opérations de colonisation et qu'il accepte une reprise immédiate des négociations avec les Palestiniens sur la base de la "feuille de route" », a-t-il encore dit.
Pour sa part, M. Moratinos, dont le pays prendra la présidence de l'Union européenne le 1er janvier 2010, a plaidé pour une normalisation des relations israélo-arabes en cas de gel de la colonisation. « Si cet engagement de la part d'Israël se réalise (le gel complet de la colonisation), alors logiquement, nous aimerions voir des pas, des décisions, des actes du monde arabe en faveur d'une meilleure relation avec Israël », a-t-il dit, estimant nécessaire la construction « d'une double confiance ». M. Moratinos, qui se rend à Damas après Le Caire, a par ailleurs affirmé que le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, effectuerait une tournée au Moyen-Orient « en principe » à l'automne.
Pour sa part, M. Moratinos, dont le pays prendra la présidence de l'Union européenne le 1er janvier 2010, a plaidé pour une normalisation des relations israélo-arabes en cas de gel de la colonisation. « Si cet engagement de la part d'Israël se réalise (le gel complet de la colonisation), alors logiquement, nous aimerions voir des pas, des décisions, des actes du monde arabe en faveur d'une meilleure relation avec Israël », a-t-il dit, estimant nécessaire la construction « d'une double confiance ». M. Moratinos, qui se rend à Damas après Le Caire, a par ailleurs affirmé que le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, effectuerait une tournée au Moyen-Orient « en principe » à l'automne.
L'orient le jour