Le ministre israélien de la guerre, Moshé Yaalon, a déclaré qu'il ne pouvait pas parler du retrait israélien de la Cisjordanie occupée, alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a proposé un partenariat avec certains pays arabes pour parvenir à une paix avec les Palestiniens.
Dans son discours lors d'un colloque organisé mardi par l'Institut d'études de la sécurité nationale à Tel-Aviv, et diffusé par la rédio hébreu, Yaalon a déclaré qu'il ne pouvait pas parler de la sortie d'Israël de la Cisjordanie occupée, car il ne peut pas permettre l'émergence d'entités terroristes dans cette région comme cela est arrivé dans la Bande de Gaza.
Yaalon a ajouté : "Nous ne pouvons pas accepter une situation dans laquelle des obus de mortier sont tirés à partir de la Cisjordanie vers l'aéroport international de Ben-Gourion ou qui entrave la capacité des avions de l'armée de l'air de décoller de l'aéroport de Ramat David.
A cet égard, il a déclaré que l'horizon politique de parvenir à un accord de paix avec les Palestiniens réside dans les changements au Moyen-Orient, et pas dans les vieux concepts effondrés encore et encore durant plus de 20 ans.
Ofir Gendelman, porte-parole de Netanyahu, a déclaré à la radio mardi que le Premier ministre cherchera dans sa réunion prévue mercredi avec le président américain, Barack Obama, à la Maison Blanche, à proposer une nouvelle position sur la base de la nécessité de saisir l'occasion des grands changements dans le Moyen-Orient pour coopérer avec des pays arabes modérés face aux défis et menaces que confronte la région.