Gaza - CPI
L'ex-conseiller du premier ministre
palestinien, Dr. Ahmed Youssef, a confirmé que le mouvement du Fatah et
le Hamas ont convenu que le siège du prochain gouvernement palestinien
sera dans la Bande de Gaza, attirant l'attention à la possibilité que le
prochain premier ministre appartiendra à la Bande de Gaza.
Dans une longue interview avec le journal
"el-Qods el-Arabi" et publiée ce matin samedi 19/11, Dr. Youssef a
souligné qu'on a convenu sur un programme politique pour toutes les
factions palestiniennes, basée sur la création de l'Etat palestinien sur
les frontières de 1967 et dont la ville occupée d'el-Qods comme
capitale.
Il a assuré que toutes les circonstances
sont créées pour activer réellement la réconciliation nationale
palestinienne, pour mettre terme à la division et travailler afin de
créer un partenariat politique pour gérer le projet national
palestinien.
"Nous voulons que Mechaal et Abbas se
rencontent à l'avenir dans les scènes de la patrie, ici dans la Bande de
Gaza, avec toutes les factions du travail national et islamique, pour
mettre les touches et la perspective à la gestion du projet national et
de traiter avec l'occupation sur le niveau politique ou l'acte
résistant", a-t-il ajouté.
En ce qui concerne le rôle égyptien à la
réconciliation, Dr. Youssef a démontré: "Nous souhaitons de donner
l'occasion au Caire pour déterminer ses préoccupations par les problèmes
internes, et nous serons aussi capables d'arranger tous les dossiers
politiques dans notre scène nationale et que les Arabes et les musulmans
nous aident pour réaliser toutes les ambitions de notre peuple".
A propos de la nomination de Fayyad à la
tête du prochain gouvernement, il a confirmé: "Je crois qu'une
personalité sera choisie par entente pour la formation du gouvernement
comme cela a été convenu précédemment, ou de tomber d'accord sur l'un
des technocrates pour six mois ou une année à gérer la période de
transition, jusqu'à l'accès aux élections, parallèlement avec les
mesures sur le terrain concernant le dossier de l'OLP et également à
l'égard du Conseil législatif".