[ 08/10/2011 - 11:19 ] |
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Beyrouth – CPI
Mahmoud al-Zahhar, membre du bureau
politique du mouvement du Hamas, a déclaré que la Palestine est plus que
jamais proche de la libération, et que le choix de la résistance – pour
laquelle des milliers de martyrs se sont sacrifiés – est celui qui
tracera la voie de la liberté et de la libération.
Il a tenu ses propos lors d’une
conférence donnée vendredi soir dans la municipalité du Grand Sidon au
Liban, en présence d’une foule de citoyens et de réfugiés palestiniens
venus nombreux, ainsi que des factions palestiniennes et libanaises.
« Bien que la Bande de Gaza ne
représente que 2% de la superficie de la Palestine, Sharon « le roi de
la colonisation » a été expulsé par la résistance et la détermination,
et aujourd’hui, malgré le blocus, nous avons réussi à atteindre
l’autosuffisance dans plusieurs domaines », a-t-il ajouté.
Al-Zahhar a ensuite évoqué les souffrances de la Cisjordanie en raison de l’occupation, la colonisation, le mur, la coordination sécuritaire entre l’Autorité et l’occupation. Il a également souligné l’importance de la question des prisonniers et la nécessité de les libérer par tous les moyens, insistant sur leurs souffrances croissantes dans les prisons de l’occupation, et sur « la bataille des estomacs vides » qu’ils livrent depuis une quinzaine de jours.
Au niveau interne, le cadre du Hamas a
souligné l’engagement de son mouvement au programme de réconciliation et
d’unité nationale, appelant à la réforme de l’OLP pour qu’elle soit en
mesure de représenter réellement et pleinement le peuple palestinien.
Al-Zahhar s’est ensuite adressé au
gouvernement libanais, l’appelant à améliorer les conditions des
réfugiés palestiniens au Liban et à les traiter comme des invités. En
effet, les conditions sociales dans les camps et les restrictions
sécuritaires incitent à émigrer à l’étranger et ne servent pas leur
droit au retour et leur attachement à ce droit.
Il a conclu son discours en disant : « Nous
les réfugiés n’habitons pas en Palestine, mais la Palestine habite en
nous… l’identité palestinienne est dans notre ADN et pas seulement une
carte d’identité. »
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