AFP | 02/08/2011
Israël et les Etats-Unis tentent de relancer les négociations de paix avec les Palestiniens sur la base des lignes d'avant la guerre de 1967 si ceux-ci renoncent à demander l'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine, a indiqué mardi un haut responsable israélien.
"Depuis plusieurs semaines, des efforts sont menés pour relancer le processus de paix et permettre la reprise de pourparlers directs de paix entre Israël et les Palestiniens", a affirmé à l'AFP ce responsable qui a requis l'anonymat.
"L'idée, c'est que les Palestiniens renoncent à leur projet d'agir unilatéralement à l'ONU, et les efforts consistent à élaborer un cadre permettant de reprendre les discussions", a-t-il ajouté en précisant que Washington était à l'origine de ces efforts soutenus par le Quartette (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU).
"Dans ce cadre, Israël est prêt à se montrer souple et créatif", a-t-il ajouté.
"Nous parlons du second discours (du président américain Barack) Obama, affirmant que la frontière à négocier ne sera pas celle qui prévalait en 1967. C'est un langage dont nous pouvons nous accommoder", a-t-il ajouté, en référence au discours de M. Obama le 22 mai devant l'AIPAC, le principal lobby pro-Israël aux Etats-Unis.
"Le cadre (des discussions) devra prévoir d'autres éléments (...) notamment que l'objectif des négociations est qu'il y ait deux Etats pour deux peuples et qu'Israël soit reconnu comme Etat du peuple juif", a encore dit ce responsable.
"Israël ne reviendra pas aux lignes de 1967, et la nouvelle frontière appelée à être négociée devra tenir compte des réalités créées au cours des 40 années passées", a-t-il conclu en allusion aux colonies juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dont Israël compte annexer les principales en cas d'accord de paix.
Cité par le Jérusalem Post mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré devant la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense que des efforts étaient en cours avec Washington pour la mise au point d'un document favorisant la relance du dialogue israélo-palestinien.
M. Netanyahu a rappelé que dans son discours M. Obama avait estimé que les deux parties négocieraient "une frontière qui sera différente de celle qui existait le 4 juin 1967".
"C'est une formule bien connue de tous ceux qui depuis une génération se sont attelés au dossier. Elle permet aux parties de prendre en compte les changements survenus en 44 ans, y compris les nouvelles réalités démographiques sur le terrain et les besoins respectifs des deux bords", a ajouté le Premier ministre.
"L'objectif ultime, c'est deux Etats pour deux peuples, Israël en tant qu'Etat du peuple juif, et l'Etat de Palestine, patrie du peuple palestinien", a encore dit M. Netanyahu, cité par le journal.
Selon la radio publique israélienne, M. Netanyahu s'est concerté avec le chef du Conseil national de sécurité, Yaakov Amidror, avant de se résoudre à accepter la formule de M. Obama comme base de reprise des négociations avec les Palestiniens.
"L'idée, c'est que les Palestiniens renoncent à leur projet d'agir unilatéralement à l'ONU, et les efforts consistent à élaborer un cadre permettant de reprendre les discussions", a-t-il ajouté en précisant que Washington était à l'origine de ces efforts soutenus par le Quartette (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU).
"Dans ce cadre, Israël est prêt à se montrer souple et créatif", a-t-il ajouté.
"Nous parlons du second discours (du président américain Barack) Obama, affirmant que la frontière à négocier ne sera pas celle qui prévalait en 1967. C'est un langage dont nous pouvons nous accommoder", a-t-il ajouté, en référence au discours de M. Obama le 22 mai devant l'AIPAC, le principal lobby pro-Israël aux Etats-Unis.
"Le cadre (des discussions) devra prévoir d'autres éléments (...) notamment que l'objectif des négociations est qu'il y ait deux Etats pour deux peuples et qu'Israël soit reconnu comme Etat du peuple juif", a encore dit ce responsable.
"Israël ne reviendra pas aux lignes de 1967, et la nouvelle frontière appelée à être négociée devra tenir compte des réalités créées au cours des 40 années passées", a-t-il conclu en allusion aux colonies juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dont Israël compte annexer les principales en cas d'accord de paix.
Cité par le Jérusalem Post mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré devant la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense que des efforts étaient en cours avec Washington pour la mise au point d'un document favorisant la relance du dialogue israélo-palestinien.
M. Netanyahu a rappelé que dans son discours M. Obama avait estimé que les deux parties négocieraient "une frontière qui sera différente de celle qui existait le 4 juin 1967".
"C'est une formule bien connue de tous ceux qui depuis une génération se sont attelés au dossier. Elle permet aux parties de prendre en compte les changements survenus en 44 ans, y compris les nouvelles réalités démographiques sur le terrain et les besoins respectifs des deux bords", a ajouté le Premier ministre.
"L'objectif ultime, c'est deux Etats pour deux peuples, Israël en tant qu'Etat du peuple juif, et l'Etat de Palestine, patrie du peuple palestinien", a encore dit M. Netanyahu, cité par le journal.
Selon la radio publique israélienne, M. Netanyahu s'est concerté avec le chef du Conseil national de sécurité, Yaakov Amidror, avant de se résoudre à accepter la formule de M. Obama comme base de reprise des négociations avec les Palestiniens.