[ 02/08/2011 - 13:53 ] |
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Al-Nassera – CPI Le ministre sioniste de l'Intérieur, Eli Yishaï, a approuvé la construction de 4700 nouvelles unités colonialistes supplémentaires dans la colonie "Harich" à Wadi Ara pour les Juifs religieux. Yishaï avait approuvé dans le passé la construction de 4100 logements coloniaux similaires. Selon le communiqué du ministère sioniste de l'Intérieur, Yishaï a signé lundi 1/8 la carte structurelle de la colonie "Harich" présentée à la Commission de la construction et de la planification en juillet 2010, malgré l'existence de plus de 720 oppositions contre cette carte. La superficie totale du nouveau plan est de 3630 dunums. Avec ce plan, le nombre d'unités coloniales approuvées dans cette colonies installée sur des terres agricoles des villages arabes de Wadi Ara passe à 8800 logements coloniaux. De son côté, le député arabe à la Knesset sioniste, Jalam Zahalka, président du bloc parlementaire de l'Assemblée, a mis en garde contre toute tentative de résoudre la crise du logement au sein de l'entité sioniste au détriment des citoyens palestiniens dans les territoires palestiniens occupés en 1948, en disant que le plan de la ville de Harich vise à réinstaller 150 000 juifs religieux "Haredim" au cœur de l'assemblée résidentielle arabe de Wadi Ara. Et selon le plan, les terres de la ville proposée s'étendent à Kafr Kara, Arara, Barta, Baka occidentale, Umm Katf et Maissar, encercle les villages arabes dans la zone et met une barrière à leur extension et développement futur. Le député Zahalka a confirmé que le choix du lieu de l'établissement de la colonie "Harich", n'était pas pour de raisons de planification, mais il s'agit d'une politique idéologique, car elle fait partie des villes prétendues "sept étoiles" pour judaïser la zone de Mouthalath et changer l'équilibre démographique, ainsi que la confiscation des terres situées autour des villages et des villes arabes pour cesser l'expansion sur leurs terres. Il a ajouté que Yishaï a profité de la demande des manifestants en logements afin de gagner de la popularité, en prétextant proposer une solution, en disant : "Nous ne sommes pas prêts à payer le prix de la crise du logement". |