AFP | 02/08/2011
Israël risque de devoir mobiliser ses réservistes pour faire face à des manifestations en septembre lors de la demande d'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine, a estimé mardi le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense.
Un haut responsable palestinien, Yasser Abed Rabbo, a par ailleurs indiqué à l'AFP qu'il avait été décidé de lancer un "mouvement populaire pacifique" à partir du 20 septembre pour soutenir les démarches à l'ONU, lors d'une réunion de mouvements palestiniens, d'organisations de la société civile et de personnalités.
"La possibilité qu'Israël soit contraint en septembre de mobiliser ses réservistes est très élevée", a affirmé à la radio militaire Shaoul Mofaz, ancien chef d'état-major et député du parti d'opposition Kadima (centre droit).
"L'armée israélienne envisage divers scénarios qui prévoient des manifestations palestiniennes et se prépare à cette éventualité", a-t-il ajouté.
"C'est une bataille du peuple et de l'ensemble de ses composantes, et il n'y aura pas de succès sans unanimité populaire, avec des millions descendant dans la rue en un mouvement populaire pacifique pour demander que l'Etat de Palestine devienne le 194è membre de l'ONU", a déclaré à l'AFP Yasser Abed Rabbo.
"Il a été convenu au terme de la réunion de lancer une campagne populaire le premier jour du début des séances de réunions de l'ONU le 20 septembre", a-t-il ajouté, précisant que l'opération serait baptisée "Palestine 194", en référence au nombre de membres des Nations unies en cas d'adhésion d'un Etat de Palestine.
"Cette campagne doit être pacifique, sans aucun jet de pierres, pas même de roses", a-t-il souligné.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré le 27 juillet être "favorable à une résistance populaire, mais pas seulement comme slogan", pour appuyer les démarches à l'ONU.
"Nous voulons une mobilisation populaire coordonnée partout et c'est ce que nous avons dit à nos frères arabes et aux mouvements palestiniens", a précisé M. Abbas.
Une figure du soulèvement palestinien emprisonnée en Israël, Marwan Barghouthi, a appelé le 20 juillet à des rassemblements de masse, estimant que "remporter la bataille de septembre prochain, qui est un pas important dans notre lutte, exige les plus grandes manifestations populaires et pacifiques ici et dans la diaspora, dans les pays arabes et musulmans et les capitales internationales".
Une demande d'adhésion à l'ONU doit être validée par le Conseil de sécurité, où les Etats-Unis ont annoncé leur intention d'opposer leur veto à la demande palestinienne.
Pour contourner cet obstacle, les Palestiniens pourraient se tourner vers l'Assemblée générale afin de lui demander d'élever leur statut à l'ONU d'observateur à Etat non membre, ont expliqué en juillet des responsables.
Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec Israël, enlisées depuis dix mois, les Palestiniens comptent demander à l'ONU l'admission d'un Etat de Palestine lors de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies en septembre.
"La possibilité qu'Israël soit contraint en septembre de mobiliser ses réservistes est très élevée", a affirmé à la radio militaire Shaoul Mofaz, ancien chef d'état-major et député du parti d'opposition Kadima (centre droit).
"L'armée israélienne envisage divers scénarios qui prévoient des manifestations palestiniennes et se prépare à cette éventualité", a-t-il ajouté.
"C'est une bataille du peuple et de l'ensemble de ses composantes, et il n'y aura pas de succès sans unanimité populaire, avec des millions descendant dans la rue en un mouvement populaire pacifique pour demander que l'Etat de Palestine devienne le 194è membre de l'ONU", a déclaré à l'AFP Yasser Abed Rabbo.
"Il a été convenu au terme de la réunion de lancer une campagne populaire le premier jour du début des séances de réunions de l'ONU le 20 septembre", a-t-il ajouté, précisant que l'opération serait baptisée "Palestine 194", en référence au nombre de membres des Nations unies en cas d'adhésion d'un Etat de Palestine.
"Cette campagne doit être pacifique, sans aucun jet de pierres, pas même de roses", a-t-il souligné.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré le 27 juillet être "favorable à une résistance populaire, mais pas seulement comme slogan", pour appuyer les démarches à l'ONU.
"Nous voulons une mobilisation populaire coordonnée partout et c'est ce que nous avons dit à nos frères arabes et aux mouvements palestiniens", a précisé M. Abbas.
Une figure du soulèvement palestinien emprisonnée en Israël, Marwan Barghouthi, a appelé le 20 juillet à des rassemblements de masse, estimant que "remporter la bataille de septembre prochain, qui est un pas important dans notre lutte, exige les plus grandes manifestations populaires et pacifiques ici et dans la diaspora, dans les pays arabes et musulmans et les capitales internationales".
Une demande d'adhésion à l'ONU doit être validée par le Conseil de sécurité, où les Etats-Unis ont annoncé leur intention d'opposer leur veto à la demande palestinienne.
Pour contourner cet obstacle, les Palestiniens pourraient se tourner vers l'Assemblée générale afin de lui demander d'élever leur statut à l'ONU d'observateur à Etat non membre, ont expliqué en juillet des responsables.
Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec Israël, enlisées depuis dix mois, les Palestiniens comptent demander à l'ONU l'admission d'un Etat de Palestine lors de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies en septembre.