Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a publié lundi un nouveau rapport dans lequel il s'inquiète du sort des Palestiniens vivant dans la zone C qui couvre plus de 60% de la Cisjordanie et où Israël garde le contrôle sur les questions de sécurité, de planification et de construction.
« Le nouveau rapport, qui est basé sur des visites de terrain dans 13 communautés situées dans la zone C, montre qu'au sein de la majorité de ces communautés, des familles palestiniennes sont forcées de partir à cause des politiques et pratiques des autorités israéliennes qui imposent des restrictions de mouvements, d'accès et de construction aux Palestiniens et ne font pas suffisamment respecter la loi s'agissant des colons violents. Tous ces facteurs aggravent la vulnérabilité des communautés palestiniennes », déclare le Coordonnateur humanitaire par intérim des Nations unies, Ramesh Rajasingham.
D'après le rapport, intitulé « Insécurité et déplacements dans la zone C de la Cisjordanie », les résidents de ces communautés palestiniennes font face à une multitude de défis. Ils ne peuvent pas construire à cause de politiques de planification discriminatoires, alors que les implantations de colons israéliens vivant à proximité s'étendent. Les familles palestiniennes ont des difficultés à accéder aux ressources en eau, aux pâturages, aux terres agricoles et même aux services de base à cause des restrictions de mouvement et au manque d'infrastructures. La violence et le harcèlement de la part de colons israéliens est une constante de leur vie. « Les colonies israéliennes sont au centre des difficultés qu'ils rencontrent », souligne OCHA.
« Indépendamment des motivations politiques israéliennes dans la zone C, cela a pour effet de rendre impossible le développement de nombreuses communautés palestiniennes. Ces communautés vivent dans un environnement d'insécurité permanent au point de rendre leur vie quotidienne impossible, ce qui force certains d'entre eux à quitter leur foyer pour pouvoir subvenir à leurs besoins les plus élémentaires, nourrir leurs familles ou encore assurer une éducation à leurs enfants. Cette tendance au déplacement, combiné à la poursuite de la colonisation israélienne menace la présence palestinienne dans la zone C, ce qui est inquiétant du point de vue démographique puisque cela risque de changer l'équilibre ethnique de ces zones », souligne M. Rajasingham.
La population palestinienne de la zone C est estimée à 150.000 personnes. La zone dispose de la plus grande réserve de terres pour le développement palestinien, ainsi que la majeure partie des terres arables et des pâturages. 300.000 colons israéliens y vivent dans 135 implantations et 100 colonies sauvages. La population de colons israéliens connaît une croissance plus rapide que la population en Israël.
Le nouveau rapport de l'OCHA se base sur des visites de terrain et entretiens avec des groupes de résidents dans plusieurs endroits de la zone C, y compris des villages sédentaires et des communautés de Bédouins et autres communautés vivants de l'élevage ainsi que des populations de réfugiés et de non-réfugiés.
OCHA appelle le gouvernement d'Israël à prendre sans attendre des mesures pour arrêter le déplacement et la dépossession de Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés, y compris l'arrêt immédiat des démolitions de propriétés palestiniennes, et à garantir que les populations palestiniennes ont accès à un régime de planification et de zonage non-discriminatoire.
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« Le nouveau rapport, qui est basé sur des visites de terrain dans 13 communautés situées dans la zone C, montre qu'au sein de la majorité de ces communautés, des familles palestiniennes sont forcées de partir à cause des politiques et pratiques des autorités israéliennes qui imposent des restrictions de mouvements, d'accès et de construction aux Palestiniens et ne font pas suffisamment respecter la loi s'agissant des colons violents. Tous ces facteurs aggravent la vulnérabilité des communautés palestiniennes », déclare le Coordonnateur humanitaire par intérim des Nations unies, Ramesh Rajasingham.
D'après le rapport, intitulé « Insécurité et déplacements dans la zone C de la Cisjordanie », les résidents de ces communautés palestiniennes font face à une multitude de défis. Ils ne peuvent pas construire à cause de politiques de planification discriminatoires, alors que les implantations de colons israéliens vivant à proximité s'étendent. Les familles palestiniennes ont des difficultés à accéder aux ressources en eau, aux pâturages, aux terres agricoles et même aux services de base à cause des restrictions de mouvement et au manque d'infrastructures. La violence et le harcèlement de la part de colons israéliens est une constante de leur vie. « Les colonies israéliennes sont au centre des difficultés qu'ils rencontrent », souligne OCHA.
« Indépendamment des motivations politiques israéliennes dans la zone C, cela a pour effet de rendre impossible le développement de nombreuses communautés palestiniennes. Ces communautés vivent dans un environnement d'insécurité permanent au point de rendre leur vie quotidienne impossible, ce qui force certains d'entre eux à quitter leur foyer pour pouvoir subvenir à leurs besoins les plus élémentaires, nourrir leurs familles ou encore assurer une éducation à leurs enfants. Cette tendance au déplacement, combiné à la poursuite de la colonisation israélienne menace la présence palestinienne dans la zone C, ce qui est inquiétant du point de vue démographique puisque cela risque de changer l'équilibre ethnique de ces zones », souligne M. Rajasingham.
La population palestinienne de la zone C est estimée à 150.000 personnes. La zone dispose de la plus grande réserve de terres pour le développement palestinien, ainsi que la majeure partie des terres arables et des pâturages. 300.000 colons israéliens y vivent dans 135 implantations et 100 colonies sauvages. La population de colons israéliens connaît une croissance plus rapide que la population en Israël.
Le nouveau rapport de l'OCHA se base sur des visites de terrain et entretiens avec des groupes de résidents dans plusieurs endroits de la zone C, y compris des villages sédentaires et des communautés de Bédouins et autres communautés vivants de l'élevage ainsi que des populations de réfugiés et de non-réfugiés.
OCHA appelle le gouvernement d'Israël à prendre sans attendre des mesures pour arrêter le déplacement et la dépossession de Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés, y compris l'arrêt immédiat des démolitions de propriétés palestiniennes, et à garantir que les populations palestiniennes ont accès à un régime de planification et de zonage non-discriminatoire.
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