15/06/2011
Le vice-ministre israélien de la Coopération régionale Ayoub Kara a tourné en dérision un projet de flottille humanitaire pour Gaza sous blocus israélien en proposant au gouvernement turc de laisser passer une flottille humanitaire pour les Syrien réfugiés sur son sol.
"J'ai envoyé une demande au Premier ministre turc de laisser passer une flottille d'aide humanitaire pour venir en aide aux réfugiés syriens qui se trouvent en Turquie", a déclaré M. Kara à l'AFP.
"J'ai envoyé une demande au Premier ministre turc de laisser passer une flottille d'aide humanitaire pour venir en aide aux réfugiés syriens qui se trouvent en Turquie", a déclaré M. Kara à l'AFP.
D'origine druze, M. Kara (Likoud, parti du Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu) a affirmé attendre "une réponse positive", après avoir transmis sa demande mardi par lettre via l'ambassadeur de Turquie en Israël.
"Il s'agit d'une flottille de la paix et pas d'une flottille provocatrice", a-t-il assuré, reprenant les arguments des promoteurs d'une nouvelle flottille humanitaire à laquelle doivent participer des organisations turques pour forcer le blocus de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Plusieurs milliers de réfugiés syriens fuyant la répression dans leur pays sont arrivés ces derniers jours dans le sud de la Turquie.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, dont le parti a remporté les élections législatives dimanche, a lancé le 7 juin une proposition destinée à prévenir une crise en cas d'envoi d'une nouvelle flottille vers Gaza.
"Les associations civiques devraient prendre en compte le fait que la frontière de Rafah (entre l'Egypte et la bande de Gaza) a été ouverte (...) et devraient agir avec plus de prudence, sans prêter le flanc à des manipulations", a-t-il déclaré, tout en jugeant "inacceptable" que le gouvernement turc exige qu'elles renoncent à leur projet.
L'assaut israélien le 31 mai 2010 sur le principal navire d'une flottille humanitaire pour Gaza, le Mavi Marmara, affrété par une ONG islamiste turque, s'était soldé par la mort de neuf Turcs, provoquant une grave crise entre les deux pays.
"Il s'agit d'une flottille de la paix et pas d'une flottille provocatrice", a-t-il assuré, reprenant les arguments des promoteurs d'une nouvelle flottille humanitaire à laquelle doivent participer des organisations turques pour forcer le blocus de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Plusieurs milliers de réfugiés syriens fuyant la répression dans leur pays sont arrivés ces derniers jours dans le sud de la Turquie.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, dont le parti a remporté les élections législatives dimanche, a lancé le 7 juin une proposition destinée à prévenir une crise en cas d'envoi d'une nouvelle flottille vers Gaza.
"Les associations civiques devraient prendre en compte le fait que la frontière de Rafah (entre l'Egypte et la bande de Gaza) a été ouverte (...) et devraient agir avec plus de prudence, sans prêter le flanc à des manipulations", a-t-il déclaré, tout en jugeant "inacceptable" que le gouvernement turc exige qu'elles renoncent à leur projet.
L'assaut israélien le 31 mai 2010 sur le principal navire d'une flottille humanitaire pour Gaza, le Mavi Marmara, affrété par une ONG islamiste turque, s'était soldé par la mort de neuf Turcs, provoquant une grave crise entre les deux pays.