Riham Barghouti - ISS
La lutte des étudiants palestiniens pour la liberté d’enseignement, et l’égalité des droits sont inextricablement liées à l’occupation agressive israélienne, depuis des décennies, des territoires palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Plus récemment, cette brutalité de l’occupation israélienne s’est manifestée de façon flagrante pendant l’assaut meurtrier d’Israël contre la bande de Gaza, principalement dans les zones densément peuplées de civils, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. Les 22 jours d’agression contre Gaza ont coûté la vie à plus de 1400 Palestiniens, 85 % au moins étant des civils, dont 313 enfants (1). Cet assaut, baptisé par les forces israéliennes, « Opération Plomb durci », a suscité une large condamnation de la part de la communauté internationale.
Manifestation d’étudiants à Birzeit
En particulier, un grand nombre d’organisations internationales de défense des droits humains, dont Amnesty International (2), Human Rights Watch (3) et des agences des Nations-Unies (4) ont publié des rapports détaillés sur les violations des lois de la guerre et du droit international humanitaire par Israël. Il y est rapporté aussi de nombreuses allégations de crimes de guerre, notamment le ciblage illégal de civils, l’usage de bombes au phosphore blanc sur les zones densément peuplées, et le ciblage d’institutions civiles, notamment des institutions universitaires.
Le terme « scolasticide » a été inventé pour décrire la destruction méthodique, par les forces israéliennes, des centres d’enseignement. Le ministère de l’Enseignement et l’université islamique de Gaza ont été bombardés, des écoles dans toute la bande de Gaza ont été attaquées, dont les deux écoles des Nations-Unies qui avaient été utilisées comme abris provisoires par des civils, avec d’importants dégâts et de nombreux morts et blessés (5).
Ces attaques contre les civils et les immeubles, et notamment contre les institutions scolaires, ne doivent pas être comprises comme des cas isolés. Au contraire, elles reflètent une politique méthodique israélienne pour le ciblage du système d’enseignement palestinien, une politique constante qui traverse toute l’histoire de l’occupation. Historiquement, les Palestiniens se sont préoccupés de l’enseignement comme étant une fin en soi, mais aussi comme un moyen de survie et de résistance non violente contre l’occupation militaire, la dépossession et l’exil. Quand les premières universités palestiniennes ont vu le jour dans les années soixante-dix, leur vision n’était pas seulement d’offrir une possibilité pour un enseignement supérieur, mais aussi de soutenir et développer le combat pour la libération nationale. Ce potentiel d’enseignement en tant qu’outil pour la libération en a fait une cible facile pour l’establishment militaire israélien. Les agressions contre l’enseignement ont pris alors la forme de fermetures d’institutions, de refus d’accès à l’enseignement, d’assassinats et de violences physiques contre les étudiants et enseignants, d’arrestations et d’expulsions, et de destructions des institutions universitaires.
Attaques israéliennes contre l’enseignement
Commencée en 1967, l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza a entraîné de graves restrictions aux déplacements à l’étranger. Ces restrictions ont ôté aux Palestiniens le droit de voyager pour poursuivre des études supérieures dans les pays arabes ou ailleurs à l’étranger. Elles ont aussi favorisé l’émergence d’un certain nombre d’universités dans les territoires occupés, dont celle d’Hébron (1971), Bethléhem (1973), Birzeit (1973), Al Najah - Naplouse - (1977) et l’université islamique - Gaza (1978).
de l’université de Birzeit le 3 septembre 2002
Yasser Darwish
Cependant, presque immédiatement après leur création, ces institutions palestiniennes d’enseignement supérieur ont été la cible des attaques de l’occupation israélienne. Par exemple, en 1973, alors que Birzeit était pratiquement achevée en tant qu’université dans toute sa dimension, les autorités israéliennes ont fermé le campus par ordre militaire ; une mesure qui s’est répétée à plusieurs autres occasions. Un an plus tard, en 1974, le président de l’université de Birzeit, le Dr Hanna Nazir, était arrêté par les autorités israéliennes et expatrié au Liban. Le Dr Nasir a gardé la présidence de l’université en exil pendant dix-neuf ans. De retour à Birzeit en 1993, il a déclaré :
« Ma conviction personnelle pendant de nombreuses années a été que l’on peut trouver la clé de la libération de la Palestine dans l’enseignement supérieur... La relation étroite entre liberté d’enseignement, droits humains, et droit à l’autodétermination demeure le creuset dans lequel l’enseignement supérieur palestinien doit se développer et s’épanouir » (6).
Dans les semaines qui ont suivi la Première Intifada, en décembre 1987, Israël a fermé toutes les six universités palestiniennes, treize collèges et cinq centres de formation. Le 2 février 1988, l’armée israélienne a ordonné la fermeture de 1194 écoles en Cisjordanie, jusqu’à nouvel ordre. Moins d’un an plus tard, les écoles maternelles ont à leur tour été fermées par ordre militaire. En dépit de ces perturbations, l’effort pour assurer la continuité du système d’enseignement a été maintenu. L’enseignement palestinien par exemple est entré dans la clandestinité avec des classes se tenant dans des églises, des mosquées et des salles de séjour. Cependant, l’armée israélienne a monté fréquemment des opérations contre ces classes improvisées, y arrêtant les personnes présentes. Le 19 avril 1989, The Jerusalem Post relatait que la police israélienne avait « découvert un réseau de classes illégales tenues par les universités cisjordaniennes dans des établissements secondaires privés de Jérusalem-Est » (7).
Les six universités précitées sont restées fermées par ordre militaire pendant quatre ans. Comme toujours, la justification avancée par Israël était la « sécurité ». Les autorités arguaient que les écoles et universités étaient des lieux de manifestations et de troubles par les étudiants, de sorte que toutes les institutions scolaires devaient être fermées. Cette logique sécuritaire a été invoquée maintes et maintes fois par Israël, en dépit de son usage illégal car il s’agit d’une forme de punition collective, et pire encore, d’une violation en bloc du droit humain à l’enseignement garanti par la loi internationale. En fait, les responsables de l’armée et de la sécurité israéliennes ont défendu le bombardement de l’université islamique à Gaza, le 29 décembre 2009, en déclarant que, « historiquement, les universités sont le foyer de la pensée radicale, de la liberté d’expression et de la protestation » (8).
En plus des attaques et fermetures d’institutions universitaires, Israël viole en permanence la liberté d’enseignement des Palestiniens en entravant l’accès aux établissements universitaires et en isolant la communauté universitaire palestinienne tout entière. D’abord, les étudiants palestiniens de Gaza n’ont pas l’autorisation de partir à l’étranger pour poursuivre leurs études, même quand ils bénéficient de bourses internationales. Ensuite, depuis 2005, les étudiants de Gaza n’ont pas le droit de se rendre en Cisjordanie pour y étudier. A cause de l’existence de plusieurs centaines de check-points, des bouclages et du mur de séparation israélien, il est de plus en plus difficile pour les étudiants palestiniens vivant dans quelque région de Cisjordanie de passer dans une autre région de ce territoire pour fréquenter une université. En outre, les citoyens palestiniens habitant en Israël sont menacés du retrait de leur droit à résidence en Israël s’ils sont découverts en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza, leur interdisant ainsi d’étudier dans des universités palestiniennes. Dans le même temps, les citoyens palestiniens d’Israël sont confrontés à des pratiques discriminatoires multiples, notamment le refus de bourses, de possibilités de logements ou d’admission à certains programmes, au prétexte qu’ils ne font pas de service militaire (9).
En plus de leur aspiration à étudier, les universitaires palestiniens sont régulièrement privés du droit à se déplacer à l’étranger pour participer à des conférences ou réaliser des projets avec des institutions internationales. Les universitaires internationaux se voient, eux, systématiquement refuser les visas et de ce fait, sont incapables de se rendre et circuler en Cisjordanie et dans la bande de Gaza pour participer à des conférences, y intervenir ou enseigner dans les institutions. Les détenteurs d’un passeport étranger, d’origine palestinienne et non palestinienne mais vivant dans les territoires et travaillant dans les universités palestiniennes, sont souvent privés de leur visa de retour, et même menacés d’expulsion.
La réponse palestinienne
En 2002, l’université de Birzeit a lancé la Campagne du droit à l’enseignement (10) pour surveiller et informer sur les violations israéliennes de la liberté d’enseignement. La Campagne a appelé :
Manifestation d’étudiants sur le campus de Birzeit, au nord de Ramallah
« ... les syndicats, les institutions scolaires, les mouvements sociaux et politiques (en Palestine) et dans le monde à soutenir le droit à l’enseignement en Palestine en demandant (entre autres choses) aux gouvernements de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il respecte ses obligations légales, qu’il mette fin à ses agressions contre les infrastructures civiles et laisse le libre accès de tous les Palestiniens à leurs institutions scolaires » (11).
En mai 2002, le corps enseignant et les personnels de l’université de Birzeit sont allés plus loin en publiant une déclaration par laquelle ils remercient un certain nombre d’initiatives de boycott qui ont eu lieu en Europe et aux États-Unis, et font appel :
« ...à la communauté universitaire internationale pour... suspendre toute relation avec les institutions universitaires israéliennes, boycotter les conférences universitaires tenues en Israël, et presser leurs institutions à se retirer de tout investissement dans les entreprises et grandes sociétés israéliennes » (12).
Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel
Inspirés par des initiatives internationales et s’appuyant sur la stratégie de boycott au sein du combat palestinien, les universitaires, intellectuels et professionnels de la culture palestiniens ont lancé la Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel (PACBI) le 6 juillet 2004. La déclaration de principe de la PACBI affirme :
« Les institutions universitaires israéliennes (la plupart sous contrôle de l’État) et la grande majorité des intellectuels et universitaires israéliens ont contribué directement à maintenir, défendre ou justifier l’oppression (sous ses différentes formes) israélienne, ou s’en sont rendus complice par leur silence. »
PACBI appelle « les collègues de la communauté internationale à boycotter globalement et systématiquement toutes les institutions universitaires et culturelles pour contribuer au combat pour la fin de l’occupation, de la colonisation et du système d’apartheid d’Israël », par un certain nombre de moyens. Et notamment en s’abstenant de tout projet collaborationniste et projet commun, en promouvant le boycott et en soutenant directement les institutions palestiniennes en ne recourant pas à des partenaires israéliens (13). Cette demande a pour but de soutenir la position du Conseil palestinien de l’Enseignement supérieur, composé des présidents de toutes les universités palestiniennes, qui vise à s’abstenir de toute « coopération technique et scientifique entre les universités palestiniennes et israéliennes » jusqu’à ce qu’Israël ait mis fin à son occupation (14).
Les tentatives méthodiques pour détruire l’université et l’institution culturelle palestiniennes (15), la complicité des institutions universitaires d’Israël dans les atrocités commises par Israël (16) et la haute estime, quoique malvenue, accordée à l’establishment universitaire israélien, donnent à l’appel pour un boycott universitaire et culturel une importance particulière.
La déclaration de la PACBI a recueilli un large soutien parmi la communauté universitaire palestinienne et a été approuvée par près de 60 institutions universitaires, culturelles et autres de la société civile, syndicats et organisations dont la Fédération des syndicats d’enseignants et personnels universitaires palestiniens, et par le réseau palestiniens d’ONG en Cisjordanie.
Boycott universitaire, engagement constructif et liberté d’enseignement
Université islamique de Gaza
Au niveau international, un débat féroce s’est engagé à la suite et autour de l’appel pour un boycott universitaire et culture d’Israël. Les deux principaux arguments de son opposition étaient que les boycotts excluaient « un engagement constructif » et minaient la liberté d’enseignement.
D’après l’argument sur l’« engagement constructif », un boycott universitaire viserait les intellectuels susceptibles d’être les plus progressistes et partisans des droits palestiniens. L’argument veut se fonder sur l’hypothèse que, en général, les universitaires et intellectuels tendent à être les plus compatissants à l’égard de la lutte des opprimés. Cependant, dans le cas d’Israël, il se trouve que c’est tout simplement inexact. A l’exception d’une infime, mais cruciale, minorité, les universitaires israéliennes soutiennent l’oppression par leur État et en sont les complices, au moins par leur silence. Une étude a été publiée par l’ONG israélo-palestinienne mixte AIC (Centre d’information alternatif) :
« Les institutions universitaires israéliennes n’ont pas fait le choix d’une position neutre, apolitique, envers l’occupation israélienne, elles apportent leur plein soutien aux forces de sécurité et à la politique israéliennes à l’égard des Palestiniens, malgré les soupçons graves de crimes et d’atrocités qui planent sur elles » (17).
D’autres partisans du boycott affirment qu’il y a un parti pris inhérent à l’argument invoquant la liberté d’enseignement, en ce sens qu’il ne concerne que la liberté d’enseignement des Israéliens, qui en seraient les seuls dignes. Le fait que les Palestiniens se voient refuser les droits fondamentaux tels que la liberté d’enseignement sous l’occupation militaire israélienne est ignoré (18).
Le professeur Haider Eid, maître de conférence en littérature postcoloniale et postmoderne à l’université d’al-Aqsa de Gaza, et membre du PACBI, déclare :
« Le même argument avait été utilisé contre le boycott universitaire, culturel et sportif de l’Afrique du Sud. Dans les années soixante-dix et quatre-vingt, Margaret Thatcher et Ronald Reagan parlaient de l’"engagement constructif" comme moyen pour défendre leurs liens diplomatiques avec l’Afrique du Sud. Certains universitaires et athlètes ont repris ces mêmes arguments. Mais ils oubliaient qu’ils tentaient de faire d’une situation anormale une situation normale... Je n’ai aucun problème avec l’échange d’idées universitaires. Mais je suis moi-même un universitaire. J’ai été invité à cinq conférences au cours de l’année dernière, et je n’ai jamais été autorisé par les Israéliens à sortir de Gaza. Pourquoi faudrait-il se préoccuper tant de la liberté d’échange d’idées avec les institutions israéliennes quand Israël lui-même dénie de tels échanges aux Palestiniens dans toutes les sphères de la vie ? » (19).
Ce deux poids deux mesures est mis en évidence par le fait que ceux qui s’opposent avec véhémence aux campagnes de boycott universitaire parce qu’elles mineraient la liberté d’enseignement israélienne ont failli à dénoncer les violations israéliennes des droits universitaires des Palestiniens. Par exemple, les universitaires Neve Gordon et Jeff Halper ont noté que :
« Pas un des presque 450 présidents d’universités et collèges américains qui ont dénoncé avec force l’action d’universitaires britanniques visant à boycotter les universités israéliennes en septembre 2007 n’a élevé la voix pour s’opposer aux bombardements israéliens de l’université islamique de Gaza (en décembre 2008) » (20).
Une prise de conscience de plus en plus forte de la nécessité d’exercer des pressions sur Israël pour qu’il mette fin à ses violations des libertés d’enseignement et aux autres libertés des Palestiniens a fait émerger un grand nombre de campagnes internationales de boycotts universitaires en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Australie. Même à l’intérieur d’Israël, des citoyens palestiniens et juifs se sont joints au mouvement en déclarant :
« Nous sommes profondément préoccupés par les dommages potentiellement irréversibles infligés aux Palestiniens à la fois par l’occupation brutale israélienne et par les politiques internationales, et nous sommes arrivés à la conclusion que l’occupation ne prendra fin que si son coût pour les Israéliens, leur élite en particulier, l’emporte sur ses avantages » (21).
Le rapporteur spécial des Nations-Unies, Richard Falk, professeur de droit international à l’université de Princeton, approuve :
« Les Palestiniens ont gagné cette deuxième guerre non militaire. C’est par une telle guerre qui s’était déroulée sur un champ de bataille politique mondial que, finalement et étonnamment, il a pu être mis fin au régime d’apartheid d’Afrique du Sud, et elle est devenue beaucoup plus menaçante, en terme de sécurité israélienne, que la résistance palestinienne armée » (22).
La poussée du mouvement de boycott universitaire, dans le cadre du mouvement plus large de boycotts, désinvestissements et sanctions contre Israël (23), peut être attribuée à une prise de conscience accrue à la fois de la brutalité de l’occupation israélienne et de l’impunité dont historiquement Israël profite en dépit de ses violations manifestes du droit international. Le mouvement de boycott donne une force, un moyen non-violent fondé sur des principes, à la société civile pour qu’elle agisse afin que les institutions israéliennes aient à rendre des comptes sur le plan économique, culturel et universitaire pour leur complicité dans la politique et les actions flagrantes d’Israël. Il est vrai que les boycotts universitaires peuvent gêner les libertés d’enseignements de certains universitaires israéliens. Cependant, le refus d’agir ne ferait que permettre la poursuite des violations massives par Israël des droits des Palestiniens à l’enseignement et de leurs autres droits humains, tout en donnant de la hardiesse à Israël, par la poursuite de son impunité, pour commettre des violations encore plus graves que celles que nous avons vues jusqu’à présent.
Riham Barghouti est membre fondateur de la Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d’Israël, qui fait partie du Comité national BDS en Palestine. Elle est aussi membre fondateur d’Adalah-NY : la Campagne new-yorkaise pour le boycott d’Israël.
Notes :
Notes :
[1] Communiqué de presse du 12 mars 2009, réf : 36/2009 du PCHR (Centre palestinien pour les droits de l’homme). Dernière vérification le 8 juin 2011 sur : http://www.pchrgaza.org/portal/en/i...
[2] Amnesty International (2009), Israël/Gaza : Opération "Plomb durci" : 22 jours de morts et de destructions, Londres, Index numéro : MDE 15/015/2009. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://www.amnesty.org/en/library/i...
[3] HRW (2009), Couverture complète de Israël/Gaza : conflit Israël/Gaza, décembre 2008/janvier 2009, New York : Human Rights Watch. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://www.hrw.org/en/features/isra...
[4] Conseil des droits de l’homme (2009), rapport de la mission d’enquête des Nations-Unies sur Gaza (Commission Goldstone), soumise à l’Assemblée générale des Nations-Unies le 25 septembre 2009, réf : A/HRC/12/48. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://www2.ohchr.org/english/bodie...
[5] A Gaza, les écoles elles aussi sont moribondes. Voir : Ameera Ahmad et Ed Vulliamy (2009) The Guardian, 10 janvier 2009. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://www.guardian.co.uk/world/200...
[6] Dr. Hanna Nasir (1993), Lettre du Président de l’université de Birzeit
[7] Cité par Stanley Cohen (1989), L’enseignement comme un crime, The Jerusalem Post, 18 mai 1989
[8] Stephanie Freid (2009), Le bombardement de l’université : cible stratégique ou crime de guerre, Fox News, 30 décembre 2009. Dernière vérification le 8 février 2011 sur :http://www.foxnews.com/story/0,2933...
[9] Lettre ouverte aux membres du Conseil d’administration de l’université de Trondheim, Abnaa Al Balad, 9 novembre 2009, dernière accès le 4 février 2011 sur : http://www.alternativenews.org/engl...
La lettre abordait également le processus d’endoctrinement des écoles publiques israéliens où « les programmes contiennent très peu, voire pas du tout, d’histoire et de culture palestiniennes car elles visent à les éradiquer de notre mémoire historique et à promouvoir la ligne politique officielle ». Pour un rapport sur les pratiques discriminatoires d’Israël en matière d’enseignement, voir : Human Rithts Watch (2001), Classe de seconde : discrimination contre les enfants arabes palestiniens dans les écoles d’Israël. Dernière vérification le 4 février 2011 sur : http://www.hrw.org/legacy/reports/2...
[10] Campagne pour le droit à l’enseignement, dernier accès au site le 4 février 2011 sur : http://right2edu.birzeit.edu/index
[11] Campagne pour le droit à l’enseignement, déclaration sur les buts et l’appel international à l’action, dernier accès le 4 février sur : http://right2edu.birzeit.edu/downlo...
[12] Copie de l’appel avec les premières signatures sur (dernière vérification le 8 février 2011) : http://www.oznik.com/petitions/feed...
[13] En octobre 2009 (révisé en août 2010), PACBI a publié les grandes lignes pour aider les membres de la communauté internationale intéressés par le soutien au boycott universitaire d’Israël. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://www.pacbi.org/etemplate.php?...
[14] Cette décision a été prise, à l’origine, dans les années quatre-vingt-dix pour répondre aux fermetures israéliennes des universités palestiniennes et reprise la dernière fois en 2006.
[15] Pour plus d’information : voir le site de BDS Movement. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://bdsmovement.net/?q=node/7
[16] L’étendue de la complicité des institutions universitaires israéliennes dépasse le domaine du présent article, elle est traitée dans un article d’AIC (Centre alternatif palestinien) : Boycott universitaire d’Israël et complicité des institutions universitaires israéliennes dans l’occupation. Dernière vérification le 4 février 2011 sur : http://alternativenews.org/images/s...
[17] Uri Yacobi Keller (2009), L’économie de l’occupation : le boycott universitaire d’Israël ; Jérusalem/Beit Sahour, AIC. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://www.alternativenews.org/engl...
[18] Omar Barghouti et Lisa Taraki (2005), Liberté contre liberté universitaire, Palestine Monitor, 6 Juin 2005
[19] Eric Ruder (2009), Un nouveau mouvement contre l’apartheid israélien, Socialiste Worker, publication n° 691. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://socialistworker.org/2009/02/...
[20] Neve Gordon et Jeff Halper (2008), Où voit-on l’indignation universitaire à propos du bombardement de l’université à Gaza ? , Chronique de l’enseignement supérieur, 30 décembre 2008. http://chronicle.com/article/Opinio... - et sur Info-Palestine : Cible : l’Université islamique
[21] Voir le site israélien Boycott ! Soutenir l’appel palestinien au BDS de l’intérieur. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://www.boycottisrael.info/
[22] Richard Falk (2009), Le rapport Goldstone et la bataille de la légitimité, Electronic Intifada, 22 septembre 2009. Dernière vérification le 8 février 2011 sur : http://electronicintifada.net/v2/ar... et aussi, sur Info-Palestine, Les Palestiniens gagnent la bataille de la légitimité : cela va-t-il compter ?
[23] Les Palestiniens ont publié un appel global pour les boycotts, les désinvestissements et les sanctions (BDS) contre Israël le 9 juillet 2005, qui a lancé des initiatives à travers le monde entier. Voir l’appel et des exemples d’initiatives BDS (dernière vérification le 8 février 2011) sur : http://www.bdsmovement.net/ ;
et consulter la rubrique Boycott Israël sur Info-Palestine.net.