02-02-2011 - Le lobby pro-israélien cherche à accroître son influence parmi les membres des parlements d’Europe en leur offrant un voyage tous frais payés au Moyen-Orient.
Des brochures distribuées dans plusieurs assemblées élues invitent leurs représentants à prendre part à une visite dans les territoires Palestiniens occupés, organisée par le groupe European Friends of Israel (EFI).
Les brochures ne donnent aucun détail sur la façon dont la visite du 5 au 8 février est financée, autres que la demande de 300 euros (408 dollars), comme contribution de chaque membre du Parlement qui accepte l’invitation. La contribution, qui ne couvre qu’une fraction des coûts de la visite, est décrite comme “non obligatoire”.
La prochaine visite est promue comme la seconde “conférence politique” d’EFI. Elle comprend des excursions d’une journée au siège les entreprises de fabrication d’armes et de technologie. Cette visite coïncide aussi avec "la conférence annuelle sur la sécurité d’Herzliya", qui attire habituellement les responsables militaires et politiques israéliens, ainsi que des éminents invités venant de l’étranger.
Piet De Bruyn, un sénateur belge, a déclaré "qu’il a décidé de prendre part à la visite à titre individuel, malgré qu’il soit critique vis-à-vis de l’occupation israélienne des terres palestiniennes.
"Je suis curieux de savoir comment ce sera", dit-il.
"Nous feront-ils un lavage de cerveau ou seront-ils plus subtiles?
Il serait particulièrement intéressé de voir comment la tournée des colonies israéliennes est présentée. Je ne sais pas quel message nous sera donné" ajoute-t-il.
Créé en 2006, l’EFI a émergé comme équivalent le plus proche en Europe du American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), le lobby pro-israélien le plus puissant à Washington.
Des brochures distribuées dans plusieurs assemblées élues invitent leurs représentants à prendre part à une visite dans les territoires Palestiniens occupés, organisée par le groupe European Friends of Israel (EFI).
Les brochures ne donnent aucun détail sur la façon dont la visite du 5 au 8 février est financée, autres que la demande de 300 euros (408 dollars), comme contribution de chaque membre du Parlement qui accepte l’invitation. La contribution, qui ne couvre qu’une fraction des coûts de la visite, est décrite comme “non obligatoire”.
La prochaine visite est promue comme la seconde “conférence politique” d’EFI. Elle comprend des excursions d’une journée au siège les entreprises de fabrication d’armes et de technologie. Cette visite coïncide aussi avec "la conférence annuelle sur la sécurité d’Herzliya", qui attire habituellement les responsables militaires et politiques israéliens, ainsi que des éminents invités venant de l’étranger.
Piet De Bruyn, un sénateur belge, a déclaré "qu’il a décidé de prendre part à la visite à titre individuel, malgré qu’il soit critique vis-à-vis de l’occupation israélienne des terres palestiniennes.
"Je suis curieux de savoir comment ce sera", dit-il.
"Nous feront-ils un lavage de cerveau ou seront-ils plus subtiles?
Il serait particulièrement intéressé de voir comment la tournée des colonies israéliennes est présentée. Je ne sais pas quel message nous sera donné" ajoute-t-il.
Créé en 2006, l’EFI a émergé comme équivalent le plus proche en Europe du American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), le lobby pro-israélien le plus puissant à Washington.