dimanche 2 janvier 2011

Palestine, en 2010

01 Janvier 2011 18:55 
L’année 2010 a été marquée par une vague d’actions inhumaines et de complots du régime sioniste et de ses protecteurs contre le peuple palestinien.
Dans le cadre de sa politique visant à contraindre le peuple palestinien à se soumettre et à se rendre, le régime sioniste, fort du soutien des Etats-Unis, a continué de maintenir le blocus de la bande de Gaza. L’armée du régime sioniste n’a cessé de mener des attaques aériennes et terrestres et d’artillerie contre la bande de Gaza. Ces attaques, qui ont donné lieu à une situation catastrophique, dans la bande de Gaza, ont suscité de vives protestations internationales contre le régime sioniste. L’attaque menée, par la marine israélienne, contre la «Flotille de la liberté», en route vers Gaza, a déchainé une vague de protestations, sans précédent, contre le régime de Tel-Aviv. L’attaque meurtrière menée, en mai 2010, contre les militants internationaux de la paix, en route vers Gaza, a révélé, de plus en plus, au grand jour, la nature barbare et agressive du régime sioniste. Cette attaque a prouvé, une fois de plus, que le régime sioniste ne connaît aucune limite et frontière et se donne tous les moyens inhumains possibles et imaginables, pour réaliser ses objectifs.
Ces actions inhumaines ont démontré, une fois de plus, cette réalité, que le monde ne connaîtra pas le calme et la stabilité avec l’existence du régime sioniste. Ce régime n’a apporté au monde que l’occupation, la férocité, les crimes et la guerre. 2010 a été l’année des vives protestations internationales contre le régime sioniste. En cette année, le monde a assisté à un mouvement international, en guise de soutien au peuple palestinien. L’une des dimensions de l’Intifada de Qods, déclenchée, en 2000, a été son internationalisation. En 2010, l’Intifada mondiale a pris de vastes dimensions, à tel point que diverses villes du monde ont été le théâtre de manifestations anti-israéliennes. L’envoi des convois d’aides internationales, à destination de Gaza, aussi, a témoigné de la sensibilisation croissante de la communauté internationale à la crise de la Palestine.
Le soutien international, en faveur du peuple palestinien, a pris, sur le plan politique, une dimension sérieuse. Le processus croissant du soutien international à la création d’un Etat indépendant palestinien a mis en évidence l’isolement du régime sioniste, sur la scène internationale. Plus de 131 pays du monde ont reconnu, jusqu’à présent, la Palestine, en tant qu’Etat indépendant. Dans ce droit fil, l’Assemblée générale de l’ONU a approuvé, à la majorité des voix, l’avant texte d’une résolution portant sur le droit à l’auto-détermination du peuple palestinien. Cette résolution a réitéré le droit du peuple palestinien à posséder un Etat indépendant. Cette résolution a appelé tous les pays, toutes les institutions internationales et tous les organes rattachés à l’ONU, à apporter, dans les plus brefs délais possibles, leur soutien au peuple palestinien, dans la réalisation de son droit à l’autodétermination. A noter que ces démarches entreprises, pour contribuer à la réalisation des droits des Palestiniens, ont été critiquées, par les autorités américaines, qui sont, à n’en pas douter, le principal protecteur du régime sioniste.
En 2010, les Etats-Unis se sont mis au diapason du régime sioniste, pour fomenter des complots contre le peuple palestinien. Les autorités américaines se sont livrées à des tergiversations, au sein des instances internationales, pour empêcher une action mondiale, en vue de soutenir le peuple palestinien. Dans ce droit fil, le Département d’Etat américain a critiqué, fermement, les pays qui ont décidé de reconnaître l’Etat indépendant palestinien. La Chambre des représentants américaine a voté une résolution, demandant à la délégation américaine, auprès du Conseil de sécurité, d’apposer son veto à toute résolution reconnaissant un Etat indépendant palestinien. Pour rappel, les Etats-Unis ont, déjà, apposé leur veto à de nombreuses résolutions condamnant le régime sioniste. En outre, les Etats-Unis ont tergiversé, au sein des instances internationales, pour empêcher l’application des résolutions onusiennes qui condamnent le régime sioniste. Tout cela invalide, totalement, les déclarations des autorités de la Maison Blanche, lorsqu’elles prétendent que les Etats-Unis mènent, d’une manière impartiale, des efforts de médiation de paix, au Moyen-Orient. En effet, les autorités américaines se sont fixées, plutôt, comme objectif, de violer les droits des Palestiniens, et de permettre au régime sioniste de concrétiser ses complots et ses visées hégémoniques, dans la région.
Confrontée à de vastes protestations, la politique moyen-orientale des Etats-Unis est devenue un défi mondial. En décembre 2010, le Président brésilien, Lula Da Silva, a critiqué la politique états-unienne, au Moyen-Orient, avant d’indiquer : « Tant que les Etats-Unis joueront le rôle de médiateur, le Moyen-Orient ne connaîtra pas la paix. » Il a, donc, demandé la fin de ce qu’il appelé la tutelle américaine, au Moyen-Orient. «Tant que les Etats-Unis poursuivront leurs actions contraignantes, au Moyen-Orient, cette région ne connaîtra pas la paix. », a-t-il ajouté
Le point qui mérite réflexion, en ce qui concerne l’élan mondial, en faveur du peuple palestinien, c’est le rôle majeur qu’a joué la résistance du peuple palestinien, dans l’échec des Etats-Unis et du régime sioniste, dans la réalisation de leurs objectifs néfastes. La vaillante résistance du peuple palestinien, en vue de concrétiser sa cause, a focalisé l’attention de la communauté internationale et l’a, davantage, sensibilisée au sort et à l’avenir du peuple palestinien. L’Intifada du peuple palestinien a porté ses fruits, car l’année 2010 a montré que des années de négociations infructueuses n’ont eu d’autre résultat que de rendre le régime sioniste plus audacieux, dans ses exactions et crimes, commis, à l’encontre du peuple palestinien. L’Autorité autonome palestinienne a avoué que ces négociations n’étaient qu’un constat d’échec. En 2010, Rafiq Natasha, le Conseiller du Président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, a avoué que les négociations étaient factices et que la résistance avait apporté de grands acquis au peuple palestinien. Il a appelé, implicitement, à la poursuite de la résistance anti-occupation. « Le peuple palestinien n’acceptera, sous aucune condition, l’occupation, et poursuivra son combat. », a-t-il indiqué, avant de préciser : « L’existence de l’Autorité autonome, sous l’ombre de la politique d’occupation, s’avère injustifiable et dépourvue de sens, car l’existence de cette formation n’aboutit, ni à la libération de la patrie, ni à la création d’un Etat indépendant palestinien. »
L'année 2010 a été marquée, également, par des appels lancés, par les groupes de résistance palestiniens, pour poursuivre la résistance. Ces groupes ont annoncé avoir l'intention de poursuivre la résistance, jusqu'à la libération de la terre de Palestine, la réalisation de la cause palestinienne et la formation d'un Etat indépendant palestinien ayant Qods, comme capitale. Le chef du bureau politique du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine, le Hamas, a déclaré que la résistance était le choix stratégique du peuple palestinien, pour recouvrer ses droits bafoués et libérer sa patrie. "Le peuple palestinien considère, unanimement, comme illégale, la présence du régime sioniste, sur la terre de Palestine, et insiste sur la résistance et le Jihad, face à ce régime.", a souligné Khaled Machaal. Cette insistance sur la poursuite de la résistance intervient, à un moment où les Etats-Unis et le régime sioniste se sont donné tous les moyens, pour contraindre le peuple palestinien à renoncer à la résistance. Le point qui mérite réflexion, c'est que l'année 2010 a été marquée par l'intensification de la politique de division de Washington et de Tel-Aviv, poursuivie, à l'encontre du peuple palestinien. Le refus du Président de l'Autorité autonome, Mahmoud Abbas, de coopérer avec le gouvernement palestinien, issu du Hamas, a été le résultat de cette politique de division et de discorde des Etats-Unis et du régime israélien. Un tel refus a eu, également, comme résultat, d'aiguiser les différends entre le Fatah et le Hamas. Et c'est cette politique de division et de discorde qui a fait capoter les efforts régionaux et internationaux, en matière de la réconciliation inter-palestinienne.
Les agissements du régime sioniste témoignent du fait que ce régime est sur la voie du déclin. L'impuissance du régime sioniste, face à la résistance du peuple palestinien, a même poussé les dirigeants du régime sioniste et de nombreux penseurs américains à reconnaître la fragilité du régime sioniste. Le ministre israélien de la Guerre, Ehud Barak, a avoué que le monde n'acceptera pas la domination permanente d'Israël sur le peuple palestinien. Le quotidien israélien, «Haaretz», a écrit qu'Israël s'est, considérablement, isolé, sur la scène internationale. Le professeur John Mearshire, auteur de la recherche "influence du lobby sioniste, dans la politique étrangère des Etats", a indiqué que le régime israélien ne pouvait pas perdurer, sur la scène internationale, en raison de sa nature raciste et de sa politique d'occupation. Il a assimilé le régime sioniste au régime d'apartheid qui a fini par disparaître. Il y a quelque temps, l'analyste américain, Jeff Gates, a précisé que les résultats de recherches universitaires indiquent que l'effondrement du régime sioniste était certain et qu’il se produira, très probablement, d'ici à 5 ans. Le glas annonçant la disparition du régime sioniste a résonné, et ce régime s'achemine, tous les indices le montrent, vers la désintégration. Il y a même des responsables et des intellectuels du régime sioniste qui osent en parler. Il y a, environ, 2 ans, le Président israélien, Shimon Peres, a déclaré que ce régime s'effondrera de l'intérieur. Il y a quelque temps, l'ancien Président du parlement du régime sioniste et de l'Agence juive, Avraham Burg, a précisé que le compte à rebours du régime israélien avait commencé. Tout cela traduit le désespoir des autorités israéliennes, quant à l'avenir du régime sioniste, qui est doté d’un régime factice, confronté à de graves problèmes internes, et qui a essuyé des coups durs, de la part de la résistance palestinienne, libanaise et celle des autres nations de la région. Dans une telle conjoncture, tout nouvel aventurisme du régime sioniste ne fera qu'accélérer sa chute.
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