01 Janvier 2011 19:24
IRIB - Faisant fi des protestations internationales contre la colonisation israélienne, ainsi que du projet de résolution anti-israélienne, au Conseil de sécurité, les Etats-Unis ont demandé à l'Autorité autonome palestinienne de revenir à la table des négociations avec Israël. Le Porte-parole du Département d'Etat américain, Philipp Crowley, réagissant à l'avant texte de cette résolution anti-sioniste, a déclaré que la seule voie possible consiste en ce que les deux parties, palestinienne et israélienne, signent un accord-cadre, afin de résoudre leurs différends et leurs conflits, par le biais du dialogue. Le 15 septembre dernier, la Ligue arabe a préparé un avant projet de résolution contre la politique d'implantation des colonies, en Cisjordanie et à Qods. L'avant texte de cette résolution devra être présenté, bientôt, à l'ONU, auquel se sont, dores et déjà, vigoureusement, opposés les Etats-Unis. Les autorités américaines ont, explicitement, annoncé qu'elles apposeront leur veto à toute résolution anti-israélienne, au Conseil de sécurité de l'ONU. Le premier janvier 2011, les Etats-Unis ont passé la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU à la Bosnie. Depuis l'arrivée à la Maison Blanche d'Obama, l'administration américaine a, toujours, fermé les yeux sur le maximalisme, le bellicisme, et les crimes du régime sioniste. Actuellement, elle exige de la communauté internationale de laisser passer inaperçus les actes de provocation du régime sioniste. Aux derniers jours de l'an 2010, le cabinet du régime sioniste a consacré un budget de 600 millions de dollars, pour développer les colonies de peuplement sioniste, déclarant, ainsi, officiellement, la guerre aux Palestiniens et au monde entier. Pour l'heure, la Maison Blanche, tout en ignorant, totalement, la colonisation israélienne, en Cisjordanie et à Qods, ce qui est, d'ailleurs un acte illégal et inhumain, exige du Président de l'Autorité autonome, Mahmoud Abbas, qu'il reprenne les négociations avec le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou, et ce, dans un contexte, où la communauté internationale, se mettant au diapason du peuple palestinien, appelle à l'arrêt de la colonisation et au recouvrement des droits bafoués du peuple palestinien